Provocation islamiste à Montréal

Mathieu Bock-Côté
J’ai vu comme tout le monde la vidéo des prières de rue musulmanes à Montréal.
Comme bien des gens, pendant quelques secondes, j’ai eu quelque difficulté à le croire.
Était-ce un montage? Ce n’en était pas un.
Je me suis surpris ensuite d’avoir un instant douté.
Prières
Car les mêmes causes engendrent partout les mêmes effets.
En Europe, les prières de rue ne datent pas d’hier et sont au cœur de l’occupation de l’espace public par les islamistes.
- Écoutez la rencontre Latraverse-Bock-Côté avec Emmanuelle Latraverse via QUB :
La méthode était toujours la même: ceux qui les organisent prétendaient que l’espace manque dans les mosquées, et que les fidèles devaient aller dans la rue. C’était un mensonge, évidemment. Il s’agissait d’une technique d’occupation de l’espace public – on pourrait parler plus exactement de colonisation et d’islamisation de l’espace public.
Chez nous, le prétexte est différent. C’est au nom du soutien à Gaza que ces prières sont organisées.
Mais la logique est la même: l’islamisme progresse et veut imposer à la société d’accueil sa conception tout à la fois rigoriste et conquérante de l’islam, qui lorsqu’il s’implante quelque part, veut faire sa loi.
Il s’agit d’un suprémacisme religieux – et souvent, d’un suprémacisme ethnoreligieux.
Évidemment, la gauche radicale détourne le regard et dénoncera surtout ceux qui s’inquiéteront de cette conquête. Elle les accusera de racisme, de xénophobie, d’islamophobie, de basculer à l’extrême droite. C’est le rituel habituel de diabolisation.

Elle osera même, soyons-en assurés, comparer ces prières aux processions de la Fête-Dieu d’antan.
Multiculturalisme
Il faudra bien que notre société, tôt ou tard, ouvre les yeux. L’islam ne se confond pas avec l’islamisme, assurément, et les musulmans en sont victimes.
Mais l’islamisme est indissociable de l’islam. Partout, il vient dans ses bagages. C’est un effet incontestable de l’immigration massive.
Partout, le multiculturalisme éclate sous nos yeux. Et pourtant, la classe dirigeante s’entête à nous imposer ce modèle suicidaire.