Prolongation de contrat pour Jake Evans

Benoît Rioux
Le Canadien de Montréal s’est entendu mardi sur les termes d’une prolongation de contrat de quatre ans avec Jake Evans. L’entente est d’une valeur annuelle moyenne de 2,85 millions $, sous la barre des 3 millions $.
• À lire aussi: Kent Hughes a entendu son capitaine et prolongé le contrat de Jake Evans
• À lire aussi: Les Bruins concluent une transaction à trois équipes autour de Trent Frederic
Il s’agit à première vue d’un coup fumant de la part du directeur général Kent Hughes: avec son statut de joueur autonome sans compensation en devenir et la hausse projetée du plafond salarial, tout indique qu’Evans a laissé de l’argent sur la table.
À noter également que l’entente ne détient pas de clause de non-échange et qu’il n’y a pas de montant d’argent différé.
«Salut aux partisans du Canadien! J’ai très hâte aux quatre prochaines années et je suis très heureux de rester à Montréal, a réagi Evans dans une courte vidéo publiée par le Tricolore. Je veux simplement vous remercier pour tout votre soutien et j’ai hâte aux années à venir.»
«C’est un gars apprécié dans le vestiaire, a ajouté pour sa part l’entraîneur-chef Martin St-Louis, mardi matin, avant que l’annonce de la prolongation ne soit effectuée. Jake joue un gros rôle en désavantage numérique, mais je trouve que son jeu offensif s’est beaucoup amélioré aussi.»
À l’aube de la date limite des échanges
Pour Evans, qui totalise 28 points en 61 matchs cette saison, il s’agit tout de même d’une augmentation salariale considérable. Le joueur de centre écoulait la dernière année d’un contrat d’une valeur annuelle moyenne de 1,7 million $.
ALLEZZZZ JAKE! 🙌
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) March 4, 2025
LET'S GOOOO JAKE!#GoHabsGo pic.twitter.com/tdPwe3gdLO
Cette prolongation de contrat survient quelques jours avant la date limite des échanges du 7 mars. Maintenant qu’on peut rayer le nom d’Evans, on surveille les futurs joueurs autonomes sans compensation, Joel Armia, Christian Dvorak et David Savard, du côté du Canadien.
Et on peut exclure la possibilité qu’Evans et Armia soient échangés en paquet de deux pour améliorer l’unité d’infériorité numérique d’une équipe, possibilité que l’organisation avait explorée dans les derniers jours et qui intriguait quelques formations.
Un choix judicieux
Evans représente l’un des plus grands succès de l’ancien programme de développement du CH sous le régime de Marc Bergevin. Repêché au septième tour (207e au total) en 2014, l’Ontarien a déjoué les pronostics. Après avoir connu une belle carrière universitaire avec Notre Dame, il a joué deux ans sous les ordres de Joël Bouchard avec le Rocket de Laval avant de s’établir dans la LNH et de devenir un joueur important en infériorité numérique.
Signe que l’activité est en hausse à travers la Ligue nationale de hockey, les Bruins venaient tout juste de ficeler une transaction à trois équipes avec les Oilers d’Edmonton et les Devils du New Jersey au moment de l’annonce du Tricolore.
(Avec la collaboration de l'Agence QMI)