Prolongation de contrat de Jake Evans: euphorie unanime chez les joueurs du Canadien


Jonathan Bernier
EDMONTON | La nouvelle de la prolongation de contrat de Jake Evans a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme dans le camp du Canadien.
«Aussitôt qu’on l’a su, on a organisé un souper. Toute l’équipe s’est réunie pour célébrer l’événement», a déclaré Samuel Montembeault.
Que tous les membres d’une formation se déplacent pour le féliciter démontre l’importante place qu’occupe Evans au sein du groupe.
«Ç’aurait été difficile de le voir partir, a soutenu Nick Suzuki. Je suis content que ça ait fonctionné. Pour Jake, mais également pour notre groupe.»
Pour l’avenir du groupe, aurait même pu préciser le capitaine du Canadien. À 28 ans, Evans entre possiblement dans les plus belles années de sa carrière. En plus du travail défensif qu’il accomplit avec la même rigueur que par les années passées, l’Ontarien s’est découvert un certain flair offensif.

Des qualités qu’il aurait très bien pu offrir à d’autres formations de la LNH. Qu’il ait choisi de rester parce qu’il croit en la direction que prend l’équipe, c’est un message fort.
«La culture d’une équipe, c’est quelque chose qu’on bâtit. Quand des joueurs veulent faire partie de ce que tu construis, et pas seulement dans le présent, ça démontre que tu fais de bonnes choses», s’est réjoui Martin St-Louis.
Bon pour le moral
Avec 329 matchs derrière la cravate, Evans est le quatrième joueur comptant le plus d’ancienneté chez le Canadien. St-Louis croit que l’ascendant qu’il exerce déjà sur les jeunes joueurs de l’équipe sera décuplé par cet engagement à moyen terme.
«Je suis certain que ça va augmenter, a soutenu l’entraîneur-chef du Tricolore. Jake est un gars très apprécié dans le vestiaire. Ça vient avec la façon dont il traite les jeunes. En revanche, ils le respectent beaucoup.»
L’autre message à saisir, c’est que Kent Hughes ne s’est pas engagé dans une vente précipitée.
«Je ne sais pas si nous serons acheteurs, mais cette décision montre, à tout le moins, que nous ne sommes pas des vendeurs», a indiqué l’entraîneur-chef du Canadien.
Bien sûr, rien n’est encore réglé avec David Savard, Joel Armia, Christian Dvorak et Michael Pezzetta, les autres joueurs qui deviendront autonomes sans restriction le 1er juillet, mais la façon dont Hughes a géré le dossier d’Evans semble vouloir galvaniser les troupes dans l’actuelle course aux séries.
«Ça nous amène de l’énergie positive», a fait valoir Mike Matheson.
«Plusieurs questions demeurent encore sans réponse. Au moins, celle-là est réglée. Savoir Jake avec nous pour quatre autres campagnes, c’est bon pour le moral », a lancé Suzuki, sans toutefois se lancer dans une imitation de La Compagnie créole.
Ne reste plus qu’à remercier le patron en continuant d’amasser des victoires.