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L'article provient de TVA Sports
Sports

Projet communautaire qui pourrait servir au recrutement de joueuses de premier plan

Photo STEVENS LEBLANC
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2025-05-07T21:03:15Z
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À l’instar des six hockeyeurs ukrainiens qui se sont établis à Québec après leur participation au Tournoi international de hockey pee-wee, quelques volleyeuses pourraient marcher dans leurs traces en poursuivant leur carrière sportive dans la Vieille Capitale.

«Le but du voyage est humanitaire et n’était pas du tout de recruter des athlètes, mais c’est maintenant une possibilité, a affirmé le président du conseil d’administration du club de volleyball du Rouge et Or de l’Université Laval et instigateur du projet, Émile Lapierre. On va tout faire pour recruter quelques joueuses si c’est possible. Lors de la visite du PEPS, dimanche, les filles ont été impressionnées par les installations.»

Chaque équipe universitaire canadienne peut miser sur deux joueuses étrangères. Les formations de l’Ouest ne se gênent pas pour piger partout sur la planète pour améliorer leurs effectifs.

«Au dernier championnat canadien masculin, Brandon misait sur deux Australiens et d’autres équipes de l’Ouest alignaient des étrangers, a mentionné Lapierre. On souhaite mettre la main sur une fille qui changera la donne comme le Chilien Vicente Parraguirre [de 2015 à 2019] l’a fait chez les hommes pendant ses cinq années à Laval.»

De calibre collégial Division 1

L’équipe ukrainienne a affronté un regroupement des équipes de divisions 2 et 3 des Titans de Limoilou mardi soir. Ce fut une victoire sans équivoque. Très grandes, âgées principalement de 17 ans, les Ukrainiennes ont laissé une très bonne première impression. Elles affronteront une équipe de l’Alberta mercredi soir, avant d’amorcer la Classique de volleyball Rouge et Or.

«Leur niveau de jeu se compare à nos équipes collégiales Division 1, a affirmé le vice-président du Rouge et Or et responsable du programme civil Essor, Stéphane Martin. Elles sont vraiment fortes et ça ferait de bonnes recrues pour le Rouge et Or.»

Créateur de la Classique de volleyball Rouge et Or, qui se déroule pour la quatrième année au PEPS et qui accueille des formations cadettes et juvéniles, Martin a dû refuser 70 équipes. Le tableau compte 96 équipes et l’événement prendra encore de l’ampleur l’an prochain, par l’ajout de plateaux.

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