Prochain contrat de Cole Caufield : cinq contrats sur lesquels se baser

Agence QMI
Le nouveau contrat octroyé à l’attaquant Cole Caufield sera le sujet du printemps et de l’été du côté du Canadien de Montréal. La durée de l’entente et le salaire que devrait toucher l’Américain sont un véritable secret jusqu’à présent.
Les comparatifs sont nombreux, dont avec son propre capitaine, Nick Suzuki. Le numéro 14 venait tout juste d’avoir 22 ans – l’âge actuel de Caufield – quand il a apposé sa signature sur une entente de huit saisons pour un salaire annuel moyen de 7,875 millions $.
Voici cinq autres joueurs sur lesquels le directeur général Kent Hughes pourrait se baser pour concocter une offre.
Matthew Boldy – Wild du Minnesota

Voici un contrat qui revient très souvent dans les discussions tant la situation de Caufield est similaire à celle de Boldy. Évoluant tous les deux à l’aile gauche, les deux choix de premier tour ont joué ensemble au sein du programme de développement américain et ont un rendement semblable. Après 39 points en 47 matchs à sa saison recrue, Boldy en a ajouté en 2022-2023 avec 63 points, dont 31 buts, en 81 rencontres. Il s’agit sensiblement du même rythme de croisière que Caufield, qui a toutefois été blessé. L’étoile du Wild gagnera 7 millions $ annuellement jusqu’en 2030.
Dylan Cozens – Sabres de Buffalo

Il semble déjà établi que Caufield gagnera moins d’argent que Suzuki, puisqu’il n’a pas encore autant prouvé sa valeur que l’Ontarien jusqu’à présent. Un contrat semblable à celui de Cozens (8 ans/7,1 millions $), qui joue par contre au centre, semble être une belle possibilité. Avec une équipe qui n’a pas pris part aux séries éliminatoires depuis belle lurette, le natif du Yukon a amassé 68 points pendant la plus récente campagne. S’il n’avait pas été limité à 46 parties, c’est environ ce que Caufield aurait pu produire.
Tim Stützle – Sénateurs d’Ottawa

Si on va dans la gamme supérieure, les Sénateurs semblent avoir effectué un très bon coup en s’assurant des services de Stützle jusqu’en 2031 avec un salaire de 8,35 millions $. Le jeune Allemand a accumulé 90 points, touchant la cible 39 fois au passage. Caufield aurait pu franchir le cap des 45 filets, ce qui l’aurait placé dans le top 10 de la Ligue nationale de hockey (LNH). Est-ce que l’argent déboursé par les «Sens» pour Stützle est maintenant devenu la norme pour les francs-tireurs d’exception?
Andrei Svechnikov – Hurricanes de la Caroline

Sans se ruiner, les Hurricanes ont gardé près d’eux Svechnikov pour huit ans, le maximum permis par la convention collective. Comme Caufield, le Russe est un joueur spectaculaire et un favori de la foule et du vestiaire, et qu’on le veuille ou non, ces qualités ont un prix. L’ailier droit de 23 ans gagne en moyenne 7,75 millions $ par campagne tout en produisant une bonne soixantaine de points. Svechnikov a aussi passé un peu de temps à l’infirmerie.
Brock Boeser – Canucks de Vancouver

L’option d’un fameux contrat-pont, qui permet aux deux camps de s’entendre à un coût plus raisonnable avant que le joueur ne fasse exploser la banque, est une option. Ce type de pacte est de moins en moins utilisé dans la LNH, mais s’est révélé utile pour quelques joueurs. Brock Boeser (3 ans/6,65 millions $) a notamment accepté une offre de ce genre en 2022. Le natif du Minnesota tarde à prouver qu’il a l’étoffe d’un joueur d’élite, et les Canucks se félicitent sans doute d’avoir joué de prudence dans son cas.