Procès pour viols en série en France: une histoire «absolument horrible», estime un analyste
Yahia Arkat
L’affaire des viols en série en France, qui a révulsé l’opinion publique, a révélé le côté sombre de l’humain et jusqu’où il peut aller dans l’horreur, selon Stéphan Bureau qui estime que, maintenant que la justice est passée, on peut espérer que les choses vont bouger.
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Le principal accusé, Dominique Pelicot, 72 ans, a été condamné jeudi à la peine maximale par la justice française, qui a cependant prononcé des peines plus basses que celles réclamées pour ses 50 coaccusés.
«C’est absolument horrible cette idée qu’on puisse, par soumission chimique, droguer sa femme pendant plus de 10 ans, la violer à répétition et inviter des dizaines d’autres hommes pour participer à ces soirées odieuses», a déclaré Stéphan Bureau en entrevue à LCN.
Le chroniqueur politique espère que les choses changent à la lumière de ce procès historique, dont on attendait des verdicts plus sévères, sur une affaire qui a soulevé indignation et incompréhension.
«Ça dit aussi quelque chose sur le fait qu’on peut aller très loin dans l’horreur. À ce jour, il y avait espoir pour certaines, qui attendaient d’ailleurs le résultat du procès, des peines plus sévères», a analysé M. Bureau.
L’invité de TVA Nouvelles croit que la victime, Gisèle Pelicot, et ses enfants ont été, pour le moins dévastés par ce qu’ils ont vécu tout au long de ce procès marathon, jugeant le verdict «trop clément».
«Je crois que le temps, peut-être, permettra de panser les blessures pour une famille qui ne pourra probablement jamais traverser ça indemne ou intacte», a estimé M. Bureau, soulignant la dignité de Mme Pelicot, qui n’a pas regretté d’avoir témoigné publiquement.
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