Procès pour conduite avec les facultés affaiblies: Parenteau s’adresse à la Cour suprême

Agence QMI
L’ancien hockeyeur Pierre-Alexandre Parenteau sollicite la Cour suprême du Canada pour recevoir son argumentation et éviter la tenue d’un second procès relativement à un cas d’alcool au volant.
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Comme rapporté il y a quelques jours par Radio-Canada, l’homme de 42 ans souhaite régler une vieille histoire. L’ex-attaquant du Canadien de Montréal a été appréhendé pour conduite avec les facultés affaiblies le 3 mars 2020 à Riverview, au Nouveau-Brunswick. Il croyait s’en être sorti à très bon compte quand il a été acquitté en juin 2023 par un juge de la Cour provinciale, Luc Labonté, mais la Couronne n’avait pas dit son dernier mot, amenant le dossier à la Cour du Banc du Roi.
Celui-ci a considéré qu’un nouveau procès était requis, puisqu’un témoin n’avait pas été entendu. Plus tôt cette année, la Cour d’appel du Nouveau-Brunswick en est arrivée à la même conclusion. L’avocat de Parenteau, Mathieu Bouthet, a demandé un ajournement en attendant le verdict du plus haut tribunal du pays.
Lors de son arrestation, le Québécois a été interpellé initialement pour avoir omis de s’immobiliser à un panneau d’arrêt. Détectant une odeur d’alcool, le policier l’a soumis à deux tests de sobriété après lui avoir demandé s’il avait consommé de l’alcool: le premier s’est avéré infructueux, tandis que le second a affiché un taux supérieur par 0,1% à la limite légale en vigueur, qui est de 0,08%.
Niant avoir bu avant de prendre le volant, Parenteau a eu gain de cause au premier procès, le juge estimant que l’agent n’avait pas les compétences nécessaires pour imposer un test d’alcoolémie ni des raisons suffisantes pour arrêter le conducteur.
En 2021, celui ayant totalisé 491 matchs en carrière dans la Ligue nationale de hockey a admis au journaliste Jean-Philippe Bertrand qu’il était sobre après avoir éprouvé des problèmes de consommation d’alcool et de drogue.