Procès pour agression sexuelle: un juge rejette cinq chefs d’accusation contre P. Diddy


Maxime Demers
Le juge responsable de la plainte d’agression sexuelle du producteur Rodney Jones contre le rappeur P. Diddy a rejeté cinq des neuf chefs d’accusation, a rapporté lundi le magazine Variety.
Les accusations de Rodney Jones, alias Lil Rod, portaient notamment sur le racket, la détresse émotionnelle et l’agression sexuelle. Dans une ordonnance examinée par Variety, le juge J. Paul Oetken a accepté et refusé certaines parties de la requête du rappeur.
Le juge a écarté les accusations de racket, d’infliction négligente et intentionnelle de détresse émotionnelle, de rupture de contrat et de réclamation au titre de la loi sur la protection des victimes de la traite d’êtres humains.
De plus, l’avocat du producteur, Tyrone A. Blackburn, a été réprimandé par le juge pour son manque de professionnalisme et son comportement «déroutant». Il a également souligné que les éléments présentés dans le dossier étaient remplis d’«insultes, de fausses déclarations et d’exagérations non pertinentes».
Toutefois, le juge n’a pas écarté les plaintes pour agression sexuelle.
Lil Rod a déposé une plainte contre P. Diddy à New York en février 2024, déclarant que le fondateur de Bad Boy Records lui avait fait des avances sexuelles non désirées et l’avait forcé à embaucher des travailleuses du sexe et à avoir des relations avec elles. Il a ensuite déposé plusieurs plaintes modifiées dans les mois qui ont suivi.
Ces événements allégués se seraient passés pendant la collaboration du musicien avec P. Diddy pour la production de six chansons de son dernier album studio, The Love Album: Off the Grid, nommé aux Grammy Awards. Il affirme que Sean Combs a récupéré, consommé et distribué de l’ecstasy, de la cocaïne et d’autres drogues illicites, qu’il a exhibé des armes à feu illégales et mélangé des boissons alcoolisées servies à des mineurs et à des travailleurs du sexe dans ses différents domiciles.
–Avec Cover Media