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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Prix de l’essence: PSPP déplore une «morale à deux vitesses»

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Agence QMI

2025-05-25T15:05:42Z
2025-05-25T15:20:22Z
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Paul St-Pierre Plamondon a réitéré dimanche son intention de faire baisser le prix de l’essence s’il est nommé premier ministre tout en écorchant ceux qui l’accusent de populisme, déplorant une «morale à deux vitesses».

• À lire aussi: Pas question de baisser les taxes sur l’essence au Québec, prévient le ministre des Finances, Eric Girard

• À lire aussi: «Taxe carbone» québécoise: PSPP promet de baisser le prix de l’essence à la pompe pour l’harmoniser avec celui des autres provinces

Le chef du Parti Québécois a signifié la semaine dernière son intention de rétrécir l’écart qui s’est établi entre le prix de l’essence au Québec et celui dans les autres provinces canadiennes après l’abolition par Mark Carney de la taxe carbone fédérale aux consommateurs.

Cette prise de parole a suscité une vive réaction de la part du premier ministre, François Legault, d’acteurs environnementaux et de commentateurs politiques, notamment.

«L’accusation du premier ministre et de plusieurs experts, analystes et chroniqueurs à l’effet que le PQ s’intéresse au prix de l’essence uniquement parce qu’il y a une partielle dans Arthabaska relève au mieux de la paresse intellectuelle et au pire, de la mauvaise foi», a indiqué M. St-Pierre Plamondon dans un message publié sur X.

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«Les mêmes chroniqueurs, analystes et militants écologistes n’ont étonnamment pas dit un mot lorsque Mark Carney a aboli la taxe carbone et pillé 800 M$ en fonds publics québécois pour faire des chèques électoraux partout sauf au Québec, en prétextant le remboursement d’une taxe carbone qui en fait n’allait jamais être perçue, car elle était désormais abolie, a-t-il ajouté. Comment expliquer cette morale à deux vitesses?»

Le chef du troisième groupe d’opposition à l’Assemblée nationale défend sa position en faisant valoir que ce sont les personnes moins fortunées qui sont affectées par ce type de tarification.

«Le fait de les taxer ne fera pas en sorte qu’elles vont soudainement s’acheter un véhicule électrique, parce qu’elles n’en ont tout simplement pas les moyens, a-t-il soutenu. Le fait de les taxer ne les fera pas non plus davantage prendre les transports collectifs, lorsque cette offre de transport collectif est insuffisante ou inexistante.»

«Donc, suis-je “populiste” parce que je souhaite réduire l’écart de prix de l’essence entre les autres provinces et tendre vers une harmonisation des prix? a-t-il continué. Je pense qu’il y a ici une confusion entre le populisme [...] et se préoccuper des finances de la classe moyenne et des moins fortunés d’entre nous.»

Le gouvernement de la Coalition Avenir Québec a quant à lui signifié cette semaine son intention de maintenir en place les taxes provinciales sur l’essence.

Le ministre des Finances, Eric Girard, a indiqué que leur diminution est «incohérente avec nos objectifs de lutte aux changements climatiques».

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