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L'article provient de TVA Sports
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Privé de la finale à cause d’une opération au poignet droit: «Je suis devenu émotif», Zach Hyman

Getty Images via AFP
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-06-04T17:51:54Z
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EDMONTON | Se plier aux rigueurs d’un calendrier de 82 matchs, encaisser des mises en échec, bloquer des tirs, recevoir des bâtons au visage. Puis, répéter le même manège pendant six autres semaines.

C’est le sacrifice que tous les joueurs sont prêts à faire pour atteindre la finale de la Coupe Stanley. Tout ça, évidemment, sans la moindre garantie de réussite. Après tout, il n’y a que 2 formations sur 32 qui y parviennent chaque année.

Alors quand votre équipe accomplit ce tour de force et que vous devez vous contenter du rôle de spectateur, c’est un coup droit au cœur.

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Voilà la triste réalité à laquelle est condamné Zach Hyman. L’attaquant des Oilers ne pourra participer à cette ronde ultime en raison d’une opération au poignet droit, subi la semaine dernière.

On se rappellera que l’Ontarien a dû quitter le quatrième match face aux Stars de Dallas après avoir été mis en échec par Mason Marchment.

«Dès que je me suis fait frapper, je savais que ça ne regardait pas bien. Je savais que quelque chose clochait avec mon poignet, a-t-il raconté, à quelques heures du premier affrontement entre les Panthers et les Oilers. Néanmoins, on se dit toujours que c’est une blessure en dépit de laquelle on pourra jouer.»

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Des moments émotifs

C’est en passant dans le bureau du médecin, qui lui a annoncé qu’il aurait besoin de passer sous le bistouri, qu’Hyman a compris que ses séries étaient terminées. Et encore là, il lui a fallu quelque temps pour s’en convaincre.

«Je me faisais encore des illusions. J’étais très émotif, a-t-il admis. Il y a des choses qu’on ne contrôle pas dans la vie. C’en est une.»

C’est donc depuis le divan de son salon qu’Hyman a regardé ses coéquipiers éliminer les Stars et soulever le trophée Clarence-Campbell sur la patinoire du American Airlines Arena de Dallas.

Puis, son cellulaire a sonné. Un appel FaceTime de ses coéquipiers désireux de l’inclure dans les célébrations, une fois de retour au vestiaire.

«Ça valait tout l’or du monde. Je ne m’y attendais tellement pas. C’était au lendemain de ma chirurgie. Je suis devenu émotif», a-t-il expliqué.

Une source d’inspiration

Le vétéran de 32 ans ne pourra chausser les patins pour la finale, mais il sera présent auprès de ses coéquipiers tout au long de celle-ci. Pour exercer son rôle de leader, mais également pour servir d’inspiration.

«On veut gagner pour lui, a lancé Adam Henrique. On comprend à quel point ça doit être frustrant. Ces moments-là sont ceux pour lesquels on joue.»

«J’ai de la peine pour lui», a déclaré Connor McDavid, la semaine dernière en apprenant la perte de son coéquipier.

Évidemment, il s’agit d’une lourde perte pour les Oilers. En plus d’avoir récolté 11 points en 15 matchs, l’attaquant mène le circuit avec 111 mises en échec. Un aspect de son jeu qu’on ne connaissait pas.

«Vous voyez ce qu’il fait pour nous sur la glace avec ses mises en échec, ses buts, ses jeux. Il est phénoménal. Mais c’est également un leader émotionnel fort au sein de notre équipe, a soutenu Kris Knoblauch. Dire qu’il va nous manquer est un euphémisme. Mais c’est la vie.»

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