«Princesse Mononoké»: une nouvelle espèce de poisson nommée d’après un anime


Andrea Lubeck
La ressemblance entre un poisson d’eau profonde — dont l’existence vient tout juste d’être découverte par les scientifiques — et un personnage d’un anime du fameux Studio Ghibli sont telles que la nouvelle espèce a adopté son nom.
• À lire aussi: Un terrifiant poisson surnommé «diable noir» aperçu à la surface pour la première fois
Le Branchiostegus sanae porte des rayures rouges uniques sur les joues, qui rappellent celles du personnage de la princesse guerrière San du film d’animation Princesse Mononoké, sorti en 1997.
Ce sont d’ailleurs ces marques distinctives qui ont mis la puce à l’oreille des scientifiques chinois qu’ils venaient de découvrir une nouvelle espèce de poisson, ce qui a été confirmé par des analyses génétiques.
«Dans Princesse Mononoké, San est une jeune femme élevée par des loups après avoir été abandonnée par ses parents humains. Elle se considère comme faisant partie de la forêt et se bat pour la protéger. Le film aborde la relation complexe entre l’homme et la nature, en promouvant un message de coexistence harmonieuse entre les deux. C’est un message que nous espérons faire résonner à travers cette dénomination», explique Haochen Huang, auteur principal de l’étude publiée dans la revue ZooKeys.

Les chercheurs sont tombés par hasard sur l’espèce, répertoriée sur des marchés de fruits de mer en ligne.
Il s’agit d’un poisson-tuile que l’on retrouve jusqu’à 600 mètres sous la surface et qui vit dans les fonds sablonneux en bordure des plaques continentales et océaniques.
Si on retrouve souvent de ces poissons d’eau profonde dans les marchés de fruits de mer, seules trois nouvelles espèces ont été répertoriées depuis 1990.
• À lire aussi: On a parlé à une artiste qui dessine de la porno japonaise
Le Branchiostegus sanae est le seul à revêtir de telles marques sur le corps; c’est ce qui sert à le différencier des autres espèces de poissons-tuiles.
«Trouver une nouvelle espèce de ce groupe est un événement rare et heureux, en particulier une espèce aussi particulière que Branchiostegus sanae», ajoute Haochen Huang
— Avec des informations de la BBC et du Independent