Prières de rue: «À Montréal, ce n’est pas un problème», affirme Christiane Pelchat

Les prières de rue ne constituent pas un enjeu majeur à Montréal, selon Christiane Pelchat, coprésidente du Comité sur l’application de la Loi sur la laïcité de l’État, au Québec. Invitée à réagir à LCN vendredi, elle relativise ce débat qui fait couler beaucoup d’encre.

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«À l’échelle montréalaise, ce n’est pas un problème», tranche-t-elle. «Il y a une prière de rue qui pose problème en ce moment, c’est celle devant la basilique Notre-Dame. Il semble que ce soit surtout une prière politique pour soutenir la cause palestinienne, plutôt qu’une vraie prière de rue où des croyants se rassemblent pour prier», ajoute-t-elle.

Cette distinction est cruciale selon M^me Pelchat, qui tient à distinguer les véritables pratiques religieuses des manifestations à caractère politique déguisées.

Le véritable problème résiderait ailleurs: dans l’application défaillante des règlements municipaux existants.

«Le gros problème actuellement, c’est que la Ville de Montréal n’applique pas le règlement municipal interdisant les manifestations non autorisées dans les rues», dénonce-t-elle.

Le Comité sur l’application de la Loi sur la laïcité de l’État a suggéré aux municipalités du Québec d’établir des directives précises concernant les manifestations religieuses dans l’espace public, notamment les prières de rue.

Cette démarche vise à permettre au gouvernement d’exiger des municipalités qu’elles respectent leurs propres politiques en la matière.

Voyez l’entrevue complète de Christiane Pelchat dans la vidéo ci-dessus.