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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Prêt hypothécaire: les Québécois préoccupés par le renouvellement après avoir vu leurs paiements mensuels bondir

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Agence QMI

2023-10-26T12:01:07Z
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La grande majorité des Québécois se disent préoccupés par le renouvellement à venir de leur prêt hypothécaire et nombreux songeraient à passer à un taux fixe après avoir vu leur paiements mensuels variables «doubler ou même tripler», selon un récent sondage de Royal LePage publié jeudi. 

Selon le coup de sonde réalisé par Nanos, sur les 94 % des Québécois qui ont contracté leur prêt auprès d’un prêteur principal, 75 % auraient opté pour un taux fixe et seulement 20 % auraient choisi un prêt à taux variable (ouvert ou fermé).

Mais si environ 13 % des titulaires d'un prêt hypothécaire résidentiel comptent renouveler leur contrat dans la prochaine année, et 15 % d’ici 12 à 18 mois, pas moins de 40% de ceux possédant un prêt à taux variable songeraient à passer à un taux fixe, selon Karen Yolevski, cheffe des opérations de Royal LePage Real Estate Services Ltd.

«Certains Canadiens qui détiennent un prêt hypothécaire à taux variable ont vu leurs paiements mensuels doubler ou même tripler au cours des 18 derniers mois, en raison de la campagne agressive de hausse des taux d'intérêt menée par la Banque du Canada dans le but d'enrayer l'inflation élevée», a-t-elle expliqué par communiqué.

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De plus, 33 % des titulaires d’un prêt hypothécaire à taux variable ou hybride avouent que la hausse des taux d’intérêt décidée par la Banque du Canada aurait mis leur ménage sous pression financière majeure, tandis que 42 % n'auraient subi qu'une pression plutôt mineure.

Près de la moitié (45 %) des personnes titulaires d’un prêt hypothécaire à taux variable ou hybride ont dû réduire le montant de leurs dépenses discrétionnaires pour faire face à la hausse des versements hypothécaires.

«En se projetant dans l'avenir, certains propriétaires ou acheteurs potentiels ont espoir de voir les taux diminuer vers la fin 2024, mais il semble que l'époque des taux ultra-faibles soit chose du passé», a analysé de son côté Martin Philippe, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Patrimoine à Repentigny.

«La bonne nouvelle est que nous avons probablement atteint, ou presque atteint, le point culminant des hausses de taux d'intérêt, ce qui permettra aux ménages de mieux planifier leur budget dans les mois à venir», a-t-il ajouté.

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