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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Prêt d'urgence aux entreprises pendant la pandémie: plus de flexibilité demandée pour le remboursement

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TVA Nouvelles

2023-12-17T19:27:44Z
2023-12-17T22:53:20Z
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Les chambres de commerce du Québec demandent au gouvernement fédéral plus de flexibilité pour les entreprises qui n’ont toujours pas remboursé le prêt qui leur avait été octroyé pendant la pandémie, à un mois de la date limite.

Ce sont quelques 183 000 entreprises qui ont contracté cette aide financière nommée «Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes», ce qui équivaut à un total de 10 G$.

Bien que la majorité d’entre elles l’ont déjà remboursé, la conjoncture économique de la dernière année, notamment en lien avec l’inflation, rend la tâche difficile à bon nombre d’entrepreneurs qui ne l’ont pas encore fait à l’approche de la date butoir du 18 janvier.

«Je pense que la pandémie a été à l’origine de la création du compte d’urgence, mais maintenant l’inflation et la contraction économique devraient être à l’origine du maintien du compte d’urgence», affirme le PDG de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Charles Milliard. 

«La situation économique a changé, continue-t-il. On est passé d’une crise humanitaire à une incertitude économique qui rend le remboursement extrêmement difficile pour certains entrepreneurs.»

Si les entreprises ne remboursent pas leur prêt, elles perdent la subvention rattachée à ce prêt.

Par exemple, si une entreprise a un prêt de 60 000$, la subvention qui y était rattachée était de 20 000$. 

Si elle est en mesure de rembourser le montant dans les délais, elle ne paiera que 40 000$, alors que le 20 000$ supplémentaire lui sera également demandé si elle ne rembourse pas la somme avant la date limite.

Cette situation affecte la santé mentale de plusieurs propriétaires d’entreprises.

«La faillite n’est pas le seul malheur que peut connaitre un entrepreneur, avance M. Milliard. La pression financière et la pression psychologique qui y est reliée avec la négociation avec les parties prenantes, ça fait partie du fardeau des entrepreneurs et ça peut être parfois aussi dommageable qu’une faillite pure et simple.»

La Fédération est d’avis qu’une pression et un risque inutile de faire faillite sont imposés à bon nombre d’entreprises.

Pour celles qui ne seront pas en mesure de rembourser, un arrangement avec les institutions financières sera nécessaire.

Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus

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