Présumés «postes de police» chinois: la mairesse de Brossard souhaite que la conseillère se retire

Camille Payant
La mairesse de Brossard souhaite que la conseillère municipale Xixi Li, aussi directrice de deux présumés «postes de police» chinois, se retire de la vie politique le temps de l’enquête de la GRC.
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«Les élus ont accès à énormément d’informations dans le cadre de leurs fonctions. Je veux m’assurer qu’il n’y ait pas de doute quant à l’intégrité et le bon déroulement des affaires de la Ville», a indiqué la mairesse de Brossard, Doreen Assaad.
Mme Assaad a donc demandé un avis juridique à la Ville de Brossard afin de connaître toutes les avenues qui s’offrent à la Ville dans de telles circonstances.
Rappelons que jeudi matin, le Bureau d’enquête révélait que l’équipe dédiée à la sécurité nationale de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête activement sur deux présumés «postes de police» chinois à Montréal et Brossard.
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Le Service à la Famille Chinoise du Grand Montréal et le Centre Sino-Québec de la Rive-Sud, des lieux de services et d’accueil aux immigrants, sont tous les deux dirigés par Xixi Li.
«Je vais être disponible pour fournir l’information que j’ai à la GRC et j’invite la population à ne pas avoir peur. Si vous avez vécu des situations de pression, avisez la GRC», a soutenu Mme Assaad.
Pas la première inquiétude
La mairesse de Brossard a affirmé avoir porté plainte au Directeur général des élections du Québec (DGEQ) lors de la campagne électorale municipale de 2021 en raison d’agissements de Mme Li.
«J’ai vu des choses qui mettaient en doute la transparence du rôle de Sino-Québec à l’intérieur de la campagne électorale et l’implication qu’ils ont eue pour faire élire leur directrice», a indiqué Mme Assaad en entrevue avec le Journal.
Selon elle, l’organisme Sino-Québec traduisait certaines informations en chinois sur l’application mobile WeChat, très populaire au sein de la diaspora chinoise, et utilisait le logo du DGEQ afin de faire élire leur directrice générale.
