Plus de 3500 abonnés d’Hydro toujours privés de courant dans la grande région de Québec
Météo

Diane Tremblay
Le bilan des pannes électriques s’améliore puisqu’on dénombre un peu plus de 3500 abonnés d’Hydro-Québec toujours privés de courant, en fin d’avant-midi, dans la grande région de Québec, alors qu’ils étaient près de 6000 en début de matinée, jeudi.
La majorité des pannes est concentrée dans la Capitale-Nationale, où près de 2900 abonnés sont privés de courant. Dans Chaudière-Appalaches, on comptait 663 adresses sans électricité.
Ces pannes ont été causées par les bourrasques et les fortes précipitations survenues mercredi après-midi.
«C’est causé par les événements météorologiques. Il y a eu des pannes, hier après-midi [mercredi], reliées aux cellules orageuses, mais il y en a eu d’autres aussi au courant de la nuit dernière», a expliqué Cendrix Bouchard, porte-parole d’Hydro-Québec.
«Toute la nuit, on a des équipes qui ont travaillé. Plus tôt ce matin [jeudi], on avait une trentaine d’équipes sur le terrain, maintenant on est rendu à une quarantaine d’équipes qui s’affairent à réparer ces pannes-là. On a toutes les raisons de croire que les clients touchés vont retrouver le service au cours de la journée», a-t-il ajouté.
Selon une récente mise à jour, le secteur Stoneham-et-Tewkesbury compte à lui seul quelque 1000 pannes.
«Hier, on a eu un petit nombre de pannes qui ont touché beaucoup de clients. Dans ces cas-là, ce sont souvent des équipements de protection qui vont se déclencher. Lorsqu’on effectue un rétablissement, plusieurs clients retrouvent l’électricité en même temps.»
«Mais, effectivement, plus on avance dans le temps, plus ce sont des pannes qui demandent beaucoup de travail et qui touchent moins de clients. Souvent, ce sont des pannes qui en cachent une autre», a-t-il expliqué.
Végétation en cause
La végétation est l’une des causes importantes liées aux pannes électriques.
«C’est pour cette raison qu’on a vraiment augmenté nos efforts en maîtrise de la végétation», a assuré M. Bouchard.
Cette année, le budget dédié à cette opération s’élève à 150 M$, alors qu’en 2018, il se situait autour de 62 M$.
«Dans notre plan d’action 2035, c’est une des priorités, d’améliorer la qualité du service, et la maîtrise de la végétation est un des leviers importants pour y arriver», a-t-il affirmé.