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Près de 2000 ménages à la recherche d’un logement, à quelques jours du 1er juillet

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Agence QMI

2025-06-26T12:13:58Z
2025-06-26T15:35:13Z
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À l’approche du 1er juillet, ce sont près de 2000 ménages qui sont toujours à la recherche d’un logement et qui sont accompagnés activement par un service d’aide, selon les plus récentes données de la Société d’habitation du Québec (SHQ).

• À lire aussi: Quelles sont les ressources de dernier recours pour ceux qui n’ont pas de logement pour le 1er juillet?

À Drummondville uniquement, une centaine de ménages cherchent encore un logement, dont 44 se retrouvent déjà sans domicile, indique David Bélanger, directeur général de l’Office d’habitation du Québec, lors d’une entrevue accordée à LCN.

«C’est notre plus grosse année. On est quand même un petit peu surpris», précise-t-il. «On s’attendait à ce que tranquillement la crise se résorbe, mais on n’est pas encore rendu au tournant de la crise.»

Un problème d’abordabilité

Non seulement il y a une pénurie de logements au Québec, mais il y a une pénurie de logements abordables, insiste la porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme.

«Les logements qui sont disponibles à la location sont extrêmement chers. Les loyers sont exorbitants», déplore-t-elle en entrevue à LCN.

«Les logements qui sont disponibles à la location demeurent parfois vacants pendant des semaines, ce qui est un scandale en contexte de pénurie. Et finalement, les locataires n’arrivent pas à se payer ces logements affichés à 2000$ ou [à] 2500$», poursuit-elle.

Depuis 2018, le prix du loyer moyen au Québec a augmenté de 48%, avance Mme Laflamme.

Selon elle, il est urgent d’augmenter la part du logement social dans le parc locatif pour faire baisser les prix.

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