Première vendredi soir: Sophie Durocher a le «luxe du temps» dans sa nouvelle émission à LCN, «Dans le blanc des yeux»

À l’heure où tout le monde est à la course, Sophie Durocher, elle, a le «luxe du temps» avec sa nouvelle émission Dans le blanc des yeux, qui est présentée à LCN dès vendredi soir.

C’est que l’expérimentée communicatrice dispose d’une heure, avec son invité, pour aller au fond des choses dans le cadre de son rendez-vous hebdomadaire.

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«Le luxe du temps, ça permet d’avoir de l’écoute et de laisser la personne approfondir sa réponse», a dit Sophie Durocher en entrevue, 24 heures après l’enregistrement de son tête-à-tête avec son tout premier invité, Josélito Michaud, qui se montre très généreux dans ses confidences dans cet épisode que nous avons regardé en primeur.

Selon l’animatrice, un entretien par semaine permet par ailleurs d’encore mieux se préparer en amont, ce qui, encore là, est un privilège dans un milieu de l’information où tout va vite, très vite même.

Celle qui a commencé sa carrière en communications en 1987 a fait tous les boulots dans une salle de nouvelles, alors elle est prête à discuter de sujets variés avec ses invités, même avec des gens avec qui elle a moins d’affinités ou d’accointance.

«C’est vraiment un dialogue, c’est comme ça que je le vois et je pense que tout le monde a à gagner d’une franche discussion. C’est important de discuter, de débattre et d’écouter des gens qui ne pensent pas comme toi», a dit celle qui, par l’entremise de sa chronique dans Le Journal, livre des coups de gueule faisant réagir.

Dans sa nouvelle émission, il n’est pas question de faire des «entrevues de confrontation», mais Sophie Durocher ne posera pas de questions complaisantes non plus, a-t-elle dit, ajoutant «être sur son X» bien qu’elle trouve l’expression «quétaine».

«C’est vraiment comme l’accomplissement de quelque chose que je construis depuis très longtemps», a dit Sophie Durocher à propos de son nouveau défi.

Dans l’entretien de vendredi, Josélito Michaud parle pour la première fois de son nouveau livre, Madame, est-ce que j’vais être choisi?, qui sera publié le 17 septembre chez Libre Expression.

L’ancien animateur d’On prend toujours un train pour la vie revient également sur son enfance difficile, évoquant la violence conjugale subie sous ses yeux par sa mère adoptive, et il aborde le trouble neurologique fonctionnel avec lequel il compose depuis trois ans et qu’on a mis un temps fou à lui diagnostiquer parce qu’on ne le croyait tout simplement pas.

L’intervieweur, scénariste et imprésario de 60 ans peut soudainement devenir aphasique ou avoir de la difficulté à marcher, et ses symptômes incluent des tremblements, comme du Parkinson, et même des raidissements rappelant le Syndrome de la personne raide (SPR) dont souffre Céline Dion. Il aborde tout ça avec l’animatrice.

Très occupée

Sophie Durocher n’a plus sa quotidienne à QUB, mais elle demeure très occupée.

En plus de son émissino Dans le blanc des yeux, elle écrit deux chroniques d’opinion, le mercredi et le vendredi, dans les pages culturelles du Journal. Elle collabore aussi à l’émission Le Bilan avec Paul Larocque, en plus de prendre part chaque jour à l’émission de son complice de vie Richard Martineau, sur le coup de 17h45, à QUB. Enfin, elle planche en parallèle sur son sixième livre, qui arrivera en librairie dans un an. «Même sous la torture, je ne te dirai pas c’est quoi le sujet!» a-t-elle lâché en riant.

L’émission Dans le blanc des yeux sera diffusée chaque vendredi, à 20h, à LCN, ainsi qu’en format balado au même moment sur QUB et chez les agrégateurs de podcast. L’émission sera ensuite proposée à QUB, le samedi à 9h, ainsi que le dimanche à 16h, sans compter qu’elle pourra être rattrapée sur YouTube.

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