Poutine veut affamer l’Ukraine
Loïc Tassé
L’armée russe travaille toujours à encercler Kïyv et à capturer plusieurs grandes villes. Elle a commencé à bombarder les banlieues d’Odessa.
La Russie se préparerait désormais à une longue guerre. Par exemple, l’armée russe construit des tranchées autour de Kïyv.
De plus, de jeunes recrues russes ont été appelées en renfort. Les généraux ukrainiens estiment aussi qu’il faut se préparer à ce type de conflit.
Une guerre longue est extrêmement éprouvante pour les populations civiles qui risquent de subir diverses pénuries, notamment de nourriture.
Le bombardement d’un centre d’achat avec des missiles Isksander (voir explications) et la confiscation de chargements de blé vont en ce sens.
La stratégie russe serait d’amener les populations ukrainiennes à exiger l’arrêt des combats.
Cependant cette stratégie ne fonctionne pas toujours. Hier, à Marioupol, où les 300 000 habitants qui restent n’auraient plus de vivres, les autorités ont refusé de capituler, malgré les demandes des Russes.
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Référendum
D’autre part, hier, le président ukrainien a déclaré que tout compromis négocié avec la Russie serait par la suite soumis à la population ukrainienne par voie de référendum.
Ceci amoindrit les chances d’arriver à un accord, surtout si les réfugiés sont consultés.
La pression publique internationale et l’enlisement incitent de nouveaux pays à s’engager davantage du côté de l’Ukraine.
Ainsi, la Chine a-t-elle promis qu’elle ne fournirait pas d’armes à la Russie, en plus d’augmenter son aide humanitaire à l’Ukraine.
De même l’Ouzbékistan et le Kazakhstan ont refusé de reconnaître les républiques du Donesk et du Louhans. Elles ont aussi refusé d’aider la Russie.
