Poutine vantée par Olivier Primeau: des files d'attente monstres Chez Mag à l'île d'Orléans


Nicolas St-Pierre
Qualifiée comme l’une des meilleures au Québec par Olivier Primeau, la poutine de la fine cantine Chez Mag cause actuellement tout un émoi sur l’île d’Orléans alors que des gens venus des quatre coins du Québec peuvent attendre jusqu’à deux heures avant de goûter à cette petite merveille.
Après plusieurs années à parcourir le Québec à la recherche de la meilleure poutine, l’influenceur et homme d’affaires s’était rendu à Sainte-Famille en début de semaine pour tester ladite poutine.
- Écoutez l'entrevue de Jean-Francois Baril avec le propriétaire via QUB radio :
Il lui avait alors accordé une note de 9,8 sur 10, la qualifiant de «l’une des meilleures poutines au Québec» dans une vidéo qui n’a pas mis de temps à enflammer les réseaux sociaux.
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L’autocueillette des traditionnelles «fraises de l’île» aura donc de la compétition dans la catégorie des activités les plus populaires alors que la fine cantine Chez Mag sert 1000 clients chaque jour.

La folie
Plusieurs minutes avant l’ouverture du restaurant samedi, des policiers circulaient en permanence afin d’assurer la sécurité des gens. La file s’étendait sur une bonne partie de la rue, où il n’y avait pas de trottoir.

Afin de faire face à cette affluence monstre, le restaurant a même créé, en partenariat avec le Bistro La Cohue, une «cuisine éphémère extérieure» où l’on sert seulement des poutines classiques ainsi que des lobster rolls. Cette initiative permet de libérer la cantine pour faciliter la venue de ceux qui désirent goûter aux autres plats offerts.

Bien que positive, cette popularité cause également bien des maux de tête aux propriétaires, qui doivent composer avec cet engouement qui grandit de jour en jour.

En raison des files d’attente de près de deux heures, ils ont dû se résigner à réduire leurs heures d’ouverture pour ne pas épuiser le personnel.
«Si vous comprenez un peu ce qu’on veut dire ici, c’est qu’on préfère garder notre personnel que de faire plus d’argent», peut-on lire dans une publication sur la page Facebook de Chez Mag.
Anti-inflation
Rencontrés par Le Journal il y a quelques semaines, les propriétaires avaient confié avoir décidé de donner un répit aux clients, faisant le pari qu’ils pouvaient atteindre la même rentabilité en augmentant leur volume de ventes.
«Ce serait facile de vendre des burgers à 16$ ou à 18$, mais ça s’arrête où, la montée des prix?» se questionnait alors Marc-Antoine Gagnon, copropriétaire de Chez Mag à Sainte-Famille.

La stratégie semblait alors fonctionner puisqu’il confiait que les ventes du restaurant étaient en hausse de 18% par rapport à la même date l’an dernier.
Il y a fort à parier qu’avec les récents événements, les ventes sont encore appelées à augmenter. Marc-Antoine Gagnon n’était toutefois pas disponible pour répondre à nos questions, s’affairant à servir une horde de personnes affamées lors de la visite du Journal samedi.
Une visite qui a permis de constater que leur poutine est en effet succulente.

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