Crimes de guerre: Poutine mériterait d’être en prison pour ses crimes
TVA Nouvelles
L’attaque de l’armée russe en Ukraine par leur président, Vladimir Poutine, correspond à un crime de guerre, selon un expert.
«C’est très clair que des crimes de guerre ont été commis, si l'on regarde la définition. C’est un crime de guerre si l'on dirige intentionnellement des attaques vers des bâtiments consacrés à la religion et à la santé», mentionne Daniel Turp, professeur émérite en droit international à l’Université de Montréal.
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Le Statut de Rome qui décrit ce genre de crimes est conforme, puisque l’Ukraine a accepté que ce traité soit applicable.
Cependant, M. Poutine pourrait faire face à des accusations plus graves, car il a clairement organisé une opération qui visait à perturber la paix.
«Le crime le plus grave, c’est celui d’agression, parce que M. Poutine est coupable d’un grand crime contre la paix, comme on l’appelait maintenant un crime d’agression, et c’est lui-même et tous ceux qui l’entourent qui l’ont mentionné», dit-il.
Les conséquences de ces cimes sont graves, mais ce sera difficile de les appliquer si le président russe reste dans son pays.
«Si M. Poutine se retrouve dans un territoire qui a ratifié la convention, il pourra être arrêté, envoyé à La Haye, condamné et mis en prison, là où il mériterait d’être, d’ailleurs», souligne le professeur.
Ce sort a déjà été appliqué au président de la Serbie Slobodan Milosevic.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.