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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Au tour de Julie Snyder de contre-attaquer

Julie Snyder.
Animatrice
Julie Snyder. Animatrice Photo PIerre-Paul Poulin
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Photo portrait de Michael Nguyen

Michael Nguyen

2022-04-29T16:54:11Z
2022-04-29T22:41:27Z
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Après Pénélope McQuade, c’est au tour de Julie Snyder de se défendre dans la poursuite en diffamation de 450 000 $ de Gilbert Rozon en l’accusant de vouloir l’humilier publiquement et de la bâillonner.

• À lire aussi: Poursuivie par Rozon, Pénélope McQuade contre-attaque

Tout comme l’animatrice Pénélope McQuade quelques jours plus tôt, Mme Snyder a déposé à la cour cette semaine une défense écrite contre Rozon. Elle y réfute catégoriquement la prétention du magnat de l’humour déchu, voulant qu’il ait été diffamé lors d’une émission de La semaine des 4 Julie en 2019.

Dans une entrevue non « scriptée » avec Mme McQuade, elle avait alors affirmé que Rozon l’avait agressée sexuellement dans un appartement à Paris, dans les années 1990.

Alors qu’elle dormait en pyjama, Rozon se serait introduit dans son lit, nu, dans le but de la violer. Elle se serait enfuie à pied, jusqu’aux Champs-Élysées, pour ensuite aller se réfugier chez des amis.

Bâillon

Affirmant que les propos lors de l’émission étaient « légitimes, véridiques, nuancés et dans l’intérêt public », les avocats de Mme Snyder ont rappelé que de nombreuses allégations d’inconduite sexuelle depuis 2017 avaient déjà détruit la réputation de Rozon.

Ils reprochent aussi au fondateur de Juste pour rire de vouloir humilier Mme Snyder, en exigeant des animatrices une déclaration publique voulant que « Gilbert Rozon ne nous a jamais agressées sexuellement ni un comportement ou une conduite déplacés ».

« Il tente non seulement de les bâillonner, mais tente aussi de s’emparer de leur liberté de parole dans l’objectif de les contraindre à trahir publiquement leur témoignage », déplorent les avocats en rappelant que Mme Snyder s’était déjà exprimée publiquement dans cette affaire, sans menace d’être saisie en justice.

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