Poursuivi par la municipalité de Lac-Delage, le centre de plein air Empire47 cherche à financer ses frais juridiques
Agence QMI
Le centre de plein air prisé par les amateurs de vélo de montagne Empire47 se tourne vers le sociofinancement pour financer ses frais judiciaires dans la poursuite intentée par la Ville de Lac-Delage, dans la Capitale-Nationale, qui juge que ses activités contreviennent à la réglementation municipale.
La Ville de Lac-Delage soutient depuis 2023 que l’aménagement et les infrastructures du centre nuisent à la sécurité et l’environnement dans la municipalité.
L’achalandage près de son stationnement principal ne fait pas l’unanimité dans cette ville de la région de la Capitale-Nationale dont l’administration demande la destruction du centre et la fin de ses activités.
Afin de rembourser ses frais juridiques estimés à 150 000$, le centre de plein air se tourne vers ses clients et lance une campagne de sociofinancement.
Plus de 55 000$ ont été amassés en moins de trois jours.
En entrevue avec TVA Nouvelles, le vice-président du CA d’Empire47 affirme que le centre de plein air doit se tenir prêt pour la suite des procédures judiciaires.
«On doit se préparer. On voit les coûts que ça va engendrer, soutient-il. C’est la raison. On est content aujourd’hui de la réponse. On avait confiance en la communauté de vélo de montagne. On sait que c’est long, que c’est coûteux et qu’on doit prendre ce dossier au sérieux pour assurer la pérennisation.»
«On sent de la part de beaucoup de résidents et de nos adeptes que c’est important de ne pas manquer notre coup», ajoute-t-il.
Plusieurs adeptes de vélo de montagne se sont dits interpellés par la cause.
«Je trouve que c’est un magnifique centre de vélo de montagne, indique un cycliste. C’est très familial, c’est monsieur et madame tout le monde. Ça fait quatre ans que je patrouille ici. C’est certain que ça crée de l’achalandage, mais c’est quand même profitable pour la région.»
«C’est vraiment kids-friendly donc ce serait vraiment dommage qu’on perde cet endroit-là, affirme une femme. On a nous-même donné pour les aider dans ce moment qui n’est vraiment pas facile. On est vraiment peiné de ça.»
D’autres citoyens sont moins enclins à ce que ce centre soit en mesure de continuer d’opérer.
Un groupe s’est formé et remet en question les taxes qui sont perçues au centre de plein air.
Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus