Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Opinions

Pourquoi je voterai pour le PQ

Photo Didier Debusschère
Partager

Lucien Lessard, Ex-député du Parti Québécois 1970-1982, Ex-ministre 1976-1982

2022-09-09T18:31:57Z
Partager

Dans sa chronique du 1er septembre 2022, Gilles Proulx s’interrogeait sur le silence d’ex-péquistes influents qui sont maintenant silencieux. Il citait entre autres les Lucien Bouchard, Pauline Marois et Louise Harel, qui demeurent bouche cousue dans cette campagne, qui est l’une des plus importantes pour l’avenir du Québec si l’on considère notre langue et notre situation démographique au sein du Canada. Ces gens-là ne devraient-ils pas avoir une certaine reconnaissance envers ceux et celles qui les ont élus sous la bannière du Parti Québécois (PQ) et de l’option de l’indépendance de notre peuple?

Votre opinion
nous intéresse.

Vous avez une opinion à partager ? Un texte entre 300 et 600 mots que vous aimeriez nous soumettre ?

On semble oublier quelquefois que le Parti Québécois n’a pas commencé lors de l’élection de 1976. Il y a eu des gens qui se sont battus pour l’indépendance du Québec auparavant, et les sondages n’étaient pas toujours favorables. Rappelons quelques faits. 

Comme on oublie vite notre histoire, vous me permettrez de me présenter même si mon nom n’a pas la même notoriété que les personnes nommées précédemment.

En 1970, je fus le premier député du Parti Québécois déclaré élu par Radio-Canada dans l’actuelle circonscription de René-Lévesque, autrefois nommée Saguenay. Avec plus de 30% du vote, seuls 7 députés furent élus. Souvenons-nous des Camille Laurin, Robert Burns, Charles-Henri Tremblay, Marcel Léger, Claude Charron et Guy Joron. 

Publicité

En 1973 se sont joints à nous Marc André Bédard et Jacques-Yvan Morin, mais nous avions perdu Camille Laurin et Charles-Henri Tremblay.

Indépendance

Si je rappelle ces faits, c’est pour qu’on se souvienne que le Parti Québécois n’est pas venu de nulle part. L’indépendance d’un peuple se gagne avec des gens qui persévèrent dans leurs convictions et continuent de se battre. Si l’appui à l’indépendance du Québec semble si bas dans les sondages, c’est qu’on a arrêté d’en parler.

On ne construit pas un pays avec des vire-capots. On ne peut pas être indépendantiste un jour et fédéraliste le lendemain. Méfions-nous de ces opportunistes pour qui l’avenir du Québec se limite à un poste ministériel.

Le 3 octobre prochain, je voterai PQ parce que Legault nous conduit encore vers un cul-de-sac sans avenir. Il ne continuera qu’à quémander à genoux à Ottawa, ne recevra que des réponses négatives et retardera ainsi notre développement pour des années encore. Les autres partis politiques ne nous offrent rien de plus.

Ensemble, le 3 octobre, nous pouvons faire la différence. Plus de 30% des Québécois sont encore indépendantistes selon les sondages. Revenons à nos convictions et votons Parti Québécois pour l’avenir de notre peuple et de nos enfants qui veulent encore vivre dans un pays francophone.

Comme le dit Gilles Proulx: SAUVONS LE SOLDAT PLAMONDON!

Publicité
Publicité