Pourcentage plus élevé qu’au Québec: plus de 3 Albertains sur 10 en faveur de l’indépendance

Environ 36% des Albertains seraient en faveur d’une séparation de leur province si un référendum avait lieu, selon le dernier sondage Angus Reid.

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Les citoyens de la province de Saskatchewan partagent un avis similaire, avec 34% des répondants appuyant l’indépendance.

Ce sont d’ailleurs des chiffres plus élevés qu’au Québec: 29% des Québécois soutiennent la souveraineté de la Belle Province, selon un sondage Léger qui date du mois de mars.

Ces pourcentages pour les provinces des Prairies incluent les personnes qui sont fortement en accord et celles qui «penchent en faveur» de l’indépendance. Le nombre de répondants «fortement en accord» est réduit à 19% en Alberta et à 15% en Saskatchewan.

Les répondants de l’étude ont aussi affirmé à la firme Angus Reid que leur vote peut changer selon les décisions du premier ministre Mark Carney en matière d’infrastructure et de lois sur le pétrole et le gaz.

Par exemple, si Québec venait à bloquer des projets de pipelines, le nombre de personnes en faveur d’un référendum augmenterait de manière drastique.

«Quatre électeurs sur cinq [...] disent qu’ils seraient plus enclins à vouloir la séparation de leur province si le Québec imposait un embargo sur les oléoducs et gazoducs», peut-on lire dans le rapport de la firme de sondages.

Rappelons que la première ministre albertaine, Danielle Smith, s’est dite ouverte à préparer un référendum si un mouvement d’indépendance survient parmi ses citoyens.

En Saskatchewan, le premier ministre, Scott Moe, a stipulé que son gouvernement ne «soutient pas une séparation, mais n’empêchera pas un vote» si cela devient nécessaire.

M. Moe a également réagi aux résultats du sondage, indiquant qu’il s’agit «d’une voie claire pour le premier ministre Mark Carney».

«Ce nouveau sondage révèle un niveau élevé de colère et de frustration en Saskatchewan, en raison des politiques menées par des années de gouvernement Trudeau-NPD, qui n’a pas été consultée», a-t-il écrit sur X.