«Pour moi, un batteur de femme c’est un malade mental...»


Louise Deschâtelets
Devant la vague de féminicides au Québec, il me semblerait aller de soi de repenser nos façons de faire. Pour moi, un batteur de femme c’est un malade mental. Personne n’a le droit de le laisser faire sans lui imposer un internement immédiat et à vie. Ce qui m’amène à demander: pourquoi avons-nous fermé les asiles au Québec? Et si un homme s’attaque à une femme enceinte, il ne mérite rien de moins que la peine de mort.
Un homme sûr de lui
Les asiles ont été fermés dans les années 1960 un peu partout dans le monde, y compris le Québec, pour des impératifs financiers, mais surtout parce que l’on considérait que ce type d’enfermement était cruel, inhumain, et que de nouveaux médicaments pour soigner les maladies mentales avaient pris le relais, tout en respectant la dignité des malades. N’oubliez jamais que tous les humains ont le droit d’être soignés quand ils sont malades, et non pas ostracisés, comme vous le suggérez.