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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Pour en finir avec ce jeune Callis...

Photo MARTIN CHEVALIER
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-07-15T20:10:44Z
2025-07-15T22:47:15Z
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Rarement un joueur n’ayant disputé aucun match de saison régulière avec les Alouettes de Montréal aura fait autant jaser que le jeune Don Callis, libéré vendredi dernier.

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Un club de sport professionnel ne conserve toutefois pas les services d’un joueur uniquement parce que son nom de famille, homophone d’un populaire sacre, peut être exploité sur le plan du marketing.

«Le meilleur marketing qu’un directeur général peut faire avec l’aide des entraîneurs et des joueurs, c’est de gagner des matchs», a ainsi tranché Danny Maciocia, le DG des Alouettes, questionné mardi à propos de la récente libération de Callis.

Don Callis, dans l’uniforme des Alouettes, le samedi 24 mai, lors d’un match préparatoire.
Don Callis, dans l’uniforme des Alouettes, le samedi 24 mai, lors d’un match préparatoire. Photo Alouettes de Montréal

Une vidéo diffusée par les Alouettes pour souligner la fête nationale du Québec, le 24 juin dernier, avait notamment fait jaser, tout comme le titre d’un texte signé par ma collègue Mylène Richard la semaine dernière, soit: «D. Callis se fait montrer la porte par les Alouettes».

L’ami Arnaud Gascon-Nadon, chroniqueur coloré de football s’il en est un, a ensuite lancé une pétition sur les réseaux sociaux pour qu’on ramène le demi défensif américain de 24 ans dans le nid, qualifiant alors le dossier, de manière ironique, d’«urgence nationale».

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Profondeur à chaque position 

Dans les faits, la décision de libérer Callis a simplement affaire au football et à la surabondance de bons joueurs à sa position.

«Il y a le retour du demi défensif Dionte Ruffin dans la formation et il ne faut pas oublier que [Robert] Kennedy était aussi en avance sur Don dans l’organigramme», a expliqué brièvement Maciocia.

«L’idée est aussi de se protéger à d’autres positions, comme chez les receveurs ou les joueurs de ligne défensive, d’ajouter le directeur général des Alouettes. Les 10 joueurs de l’équipe réserve doivent correspondre à la profondeur de ta formation.»

Rendez-vous avec les Argos 

Si jamais Callis devait revenir chez les Alouettes un jour, ce qui n’est pas impossible, c’est qu’on jugerait avoir besoin de lui comme demi défensif. D’ici là, rappelons que le quart-arrière Davis Alexander sera de retour au jeu au stade Percival-Molson, jeudi, contre les Argonauts de Toronto, après avoir soigné une blessure à un muscle ischiojambier dans les dernières semaines.

Aux prises avec un mal semblable, le receveur de passes Austin Mack a également participé à l’entraînement pour une troisième journée de suite, mercredi.

«Je me sens bien et l’objectif demeure qu’il n’y ait aucun recul concernant ma blessure, a commenté Mack. Je suis prêt et je veux terminer cette saison en force.»

  • Les Alouettes ont libéré mardi le demi défensif Tiawan Mullen, qui avait disputé les cinq matchs de l’équipe jusqu’à présent cette saison. Le cousin du quart-arrière des Ravens de Baltimore Lamar Jackson a réussi huit plaqués et un sac du quart.
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