Possible lock-out d’Air Canada: les agences de voyages sont débordées

Louis Deschênes
C'est le branle-bas de combat chez les agences de voyages, qui doivent répondre à un nombre élevé d’appels de clients qui se posent mille et une questions sur le conflit chez Air Canada.
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Les agences contactées par Le Journal ont des centaines de clients qui quitteront le Québec ou qui reviendront d’un pays étranger à bord d’un vol d’Air Canada prochainement.
Chez Groupe Voyage Québec, les équipes sont mobilisées depuis plusieurs jours déjà et l’agence est continuellement en contact avec les dirigeants d’Air Canada afin d’évaluer toutes les options.
«Nous avons déployé une cellule de crise, j’ai énormément d’employés qui travaillent là-dessus. La priorité, c’est nos passagers», insiste son président, Laurent Plourde.
Appeler les clients
L’objectif est d’appeler chaque client qui risque d’être touché par le lock-out, d’abord pour l'informer et ensuite pour trouver des solutions.
«On essaie d’établir un plan A, un plan B, un plan C», indique le gestionnaire.
Les conseillers de Voyages Constellation, à Montréal, sont aussi à l’œuvre.
«Il y a beaucoup de gens inquiets. Ce qui est difficile à gérer, c’est l’incertitude», constate Moscou Côté, propriétaire de l’entreprise.
Ce qui complique la situation, c’est que, mercredi après-midi, il n’y avait encore aucun vol officiellement annulé et que la plupart des remboursements ou des indemnisations s’appliquent lors d’une annulation.
Patience
Dépendamment de la destination et du plan de protection, il est préférable de faire preuve de patience avant d’annuler un voyage.
Camille Bergeron, conseillère chez Voyages Aqua Terra Lévis-Québec, répond à son lot de questions depuis quelques jours.
«Ce qu’on conseille aux clients, c’est vraiment d’attendre les conditions de la compagnie aérienne parce que oui, il y a des recours et [la] possibilité d’avoir une meilleure flexibilité», dit-elle.
Si le conflit se réglait dans les prochaines heures, quelques dossiers resteraient encore sur la table, mais le pire serait évité.
Sinon, les agences risqueront d’être débordées pour des jours, voire des semaines, si le conflit se prolonge, estiment nos intervenants.
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