Possible grève au RTC: le vélo et le covoiturage pour se rendre au Festival d’été de Québec

Les gens qui prévoient d’assister au Festival d’été de Québec (FEQ) devront privilégier le vélo et le covoiturage pour s’y rendre, puisqu’une grève pourrait être déclenchée par le syndicat de l’entretien du Réseau de transport de la Capitale (RTC) à partir de vendredi, si aucune entente n’est trouvée d’ici là entre les deux parties.

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Les navettes pour le FEQ et les autobus du RTC pourraient ainsi ne pas circuler à compter de vendredi, soit au deuxième jour du festival, tandis que la grève pourrait se prolonger jusqu’au 13 juillet.

Le service de transport dans la journée de jeudi sera maintenu et pourrait se terminer dans la nuit, selon les horaires prévus, sans impact. Les navettes pour le FEQ demeurent en service jeudi soir.

Les services àVélo et Flexibus, ainsi que le Service de transport adapté de la Capitale (STAC), ne seront toutefois pas affectés en cas de grève.

«Le vélo, se rendre plus tôt sur les sites. [...] Évidemment, le covoiturage, je pense que ça serait du jeu de base [...] pour faciliter le déplacement sur nos sites. [...] Ce qu’on souhaite vraiment, c’est que les gens viennent fêter, viennent profiter du Festival», a déclaré Nicolas Racine, président-directeur général du FEQ, lors d’un point presse lundi matin.

«Je ne pense pas que ça va être si pire que ça, honnêtement, surtout si on applique les recommandations», a-t-il ajouté, précisant qu’il existe de nombreux stationnements pour les vélos.

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«Une main tendue»

Le 19 juin, le syndicat des salariés d’entretien du RTC–CSN a envoyé un avis de grève pour un débrayage de 10 jours qui serait déclenché vendredi.

«Le but n’est pas de faire la grève à tout prix, mais de faire pression à la veille de la période la plus achalandée de l’année pour en arriver rapidement à un règlement satisfaisant pour les deux parties», avait alors expliqué Nicolas Louazel, président du syndicat.

Les employés d’entretien du RTC sont sans convention collective depuis le 27 septembre dernier et les parties négocient depuis le 15 octobre.

«La menace concrète d’une grève pendant le Festival d’été de Québec n’est qu’un incitatif pour éviter que la partie patronale retombe dans son habitude de faire du surplace et d’étirer la sauce», avait ajouté Frédéric Brun, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

De son côté, l’employeur estime avoir offert «une main tendue» au syndicat qui «[refuse] de s’entendre sur un service minimal à offrir», a écrit le RTC dans un communiqué, lundi.