Porte arrachée en vol: trois passagers réclament un milliard pour leurs vies «changées à jamais»

Agence QMI
Trois passagers du vol d’Alaska Airlines qui a perdu une porte en plein vol au mois de janvier ont déposé une nouvelle poursuite contre la compagnie aérienne et le constructeur de l’avion, réclamant désormais 1 milliard $ pour le traumatisme.
«Je ne pense pas qu'il y ait eu un jour passé sans que nous y ayons pensé [...] C'était horrible. Nos vies vont être changées à jamais maintenant. Nous ne savons pas si nous pourrons à nouveau prendre l'avion un jour», a déploré lundi la passagère derrière la poursuite, Amanda Strickland, à ABC 7.
Elle, son conjoint Kyle Rinker ainsi qu’un troisième passager du vol 1282 d’Alaska Airlines, Kevin Kwok, ont accusé conjointement la compagnie aérienne ainsi que le constructeur de l’avion, Boeing, de négligence.
Ils réclament aujourd’hui 1 milliard $ pour les traumatismes qu’ils ont subi le 5 janvier dernier au moment où une porte du Boeing 737 se serait arrachée peu après le décollage de l’avion, qui partait de Portland en Oregon pour se rendre en Californie.
Les effets personnels des passagers, comme des souliers, des cellulaires et même le t-shirt d’un jeune homme, auraient alors été aspirés par le trou de l’aéronef, causant la panique chez plusieurs passagers qui ont cru qu’ils allaient y laisser leur vie, selon le média américain.
«Je sais que certaines personnes étaient capables d'envoyer des SMS à leurs proches et de leur dire ce qui se passait. Nous n’étions même pas capables de faire cela, nous faisions juste nous serrer l’un contre l’autre», a relaté la passagère à ABC 7.
«Là où nous vivons, nous pouvons entendre des avions et des hélicoptères nous survoler et chaque fois ça fait un peu “oh wow, j'entends le même son"», aurait souligné à son tour Kyle Rinker, aux prises avec un syndrome post-traumatique.
Une action collective regroupant tous les passagers avait déjà été déposée vers la mi-janvier contre le constructeur aérien, mais aucun montant n'a été précisé dans ce cas pour les dommages.