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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Jean-François Gosselin accroche ses patins et quittera la politique municipale

Le conseiller membre de l’exécutif et ancien candidat à la mairie ne sollicitera pas de nouveau mandat en novembre prochain

Le conseiller municipal Jean-François Gosselin quittera la politique en novembre prochain. Ce passionné de sports est photographié lundi à la patinoire couverte du Parc Victoria.
Le conseiller municipal Jean-François Gosselin quittera la politique en novembre prochain. Ce passionné de sports est photographié lundi à la patinoire couverte du Parc Victoria. Photo Stevens LeBlanc
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Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2025-03-25T04:00:00Z
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Jean-François Gosselin, qui a affronté Bruno Marchand dans la course à la mairie avant de se joindre à son équipe comme responsable des sports, accrochera ses patins en novembre prochain et tirera un trait sur huit ans de politique municipale.

• À lire aussi: Élections municipales à Québec: la présidente du RTC tire sa révérence

Les derniers mois ont représenté une occasion de réflexion sur son avenir, confie le conseiller municipal de Sainte-Thérèse-de-Lisieux, en entrevue au Journal. Le mordu de sports, particulièrement de hockey, se trouvait à l’aréna au moment de l’entretien téléphonique.

S’il choisit de tirer sa révérence maintenant, ce n’est pas par manque d’intérêt pour ses dossiers, dont il est fier et salue l’avancement, des patinoires réfrigérées en passant par les Jeux du Canada, le centre de curling et le stade Canac.

«Je vais avoir 50 ans en avril. Ça fait huit ans de politique municipale. J’ai encore le goût. J’adore ce que je fais. Mais j’ai le goût de passer à autre chose pendant que j’aime encore ça. De ne pas attendre d’être blasé pour aller relever de nouveaux défis.»

Le décès de sa sœur Valérie, puis la décision de son ami, Antoine Tardif, maire de Victoriaville, qui a choisi de ne pas solliciter de nouveau mandat en 2025, ont scellé sa résolution. «Je tourne la page sur la politique municipale.»

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Photo Stevens LeBlanc
Photo Stevens LeBlanc
Tramway

Jean-François Gosselin a combattu vivement le projet de tramway avant de s’y rallier à la demande de Bruno Marchand. La perspective d’une campagne difficile sur cet enjeu dans Beauport, arrondissement où les citoyens sont plus critiques de ce projet, n’est pas un facteur qui a pesé dans la balance, assure-t-il.

«Ce n’est pas ce que je sens», répond-il. Ayant maintenu l’ambiguïté au cours des derniers mois sur le dossier, il n’a pas l’intention de s’en mêler, une fois qu’il aura quitté ses fonctions. «Je n’ai plus à me prononcer. Pour moi, ce n’est même plus un projet qui est municipal, c’est un projet qui est maintenant piloté par la Caisse de dépôt et le gouvernement du Québec.»

Il reste en poste jusqu’au 2 novembre et compte continuer à travailler sur ses dossiers et sur le prochain budget de la Ville.

Opportunités avec le contexte économique

Après, rien n’est décidé, jure-t-il. Avec le contexte de guerre commerciale lancée par Donald Trump, il pourrait trouver des opportunités liées à son ancienne vie, lui qui a étudié aux États-Unis et travaillé pour des compagnies québécoises qui exportaient au sud de la frontière.

Il ne ferme cependant pas la porte à un retour en politique, à un autre palier de gouvernement. Il a d’ailleurs été député adéquiste à l’Assemblée nationale entre 2007 et 2008. «Dans la vie, il ne faut jamais dire jamais.»

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