«Pole Dance»: l’univers de la danse-poteau démystifié


Frédérique De Simone
Par cette nouvelle série documentaire qui s’installe sur Vrai, le téléspectateur fait une incursion privilégiée dans le monde encore méconnu de la pole dance.
• À lire aussi: Cinq nouveautés attendues sur la plateforme Vrai
Par l’entremise de ses quatre protagonistes, qui ont toutes un parcours bien à elles et une approche différente du sport, la série aborde, avec un regard dénué de jugement, les multiples facettes de la pole dance (ou du pole fitness), qui allie force et souplesse, mais aussi grâce et féminité.
L’athlétisme avant la séduction
Pour Zoé, qui est propriétaire du Studio Phoenix, une école de pole dance et d’art du cirque, l’aspect séduction a longtemps été muté à l’arrière-plan, et ce, même dans les cours qu’elle donnait. C’est qu’elle a toujours voulu prioriser les côtés athlétiques et physiques de la gymnastique verticale. Elle s’est cependant aperçue, en cours de route, que l’ajout de talons de 6 pouces puis de 9 pouces ajoutait à la complexité de son sport et donnait un défi supplémentaire intéressant aux athlètes.
Du côté de Saskia, une professeure de danse-poteau et de flexibilité, qui est aussi danseuse professionnelle de pole, l’aspect séduction est partie prenante du sport, au même titre que l’aspect acrobatique, et c’est ce qu’elle aime. Dans son art, elle a notamment partagé la scène avec le rappeur Snoop Dogg pour la tournée 25 ans de Doggystyle et a remporté de nombreux prix de danse.
Tandis que Julie et Andréanne, propriétaires du Studio Parallèle, ont apprivoisé ce sport pour ses qualités physiques, musculaires, chorégraphiques et sociales, après avoir pratiqué la danse, la gymnastique, le cheerleading et le patinage artistique. Julie, pour sa part, a également travaillé sur la production Allavita du Cirque du Soleil en 2015, à l'occasion de l’Expo Milano, en tant que marionnettiste et personnage. Les deux femmes concourent maintenant en duo.
La nouvelle série de Vrai, produite par Locofilms, aborde par ailleurs, en plus des autres aspects qui coexistent dans cet univers, l’aspect compétitif de la danse-poteau, où la séduction et les gestes trop subjectifs sont interdits. Elle offre ainsi aux spectateurs de suivre les protagonistes de Pole Dance lors d’une compétition nord-américaine à Boston, aux États-Unis, dans les différentes catégories du concours.
En tournant cette première saison, l’équipe de production est aussi allée à la rencontre de la chorégraphe Johanna Sapakie, qui a travaillé avec de nombreux artistes internationaux, notamment avec Jennifer Lopez pour le film Hustlers ainsi que pour sa mi-temps du Super Bowl en 2020, mais aussi avec Madonna, Marc Anthony, Sheryl Crow et le Cirque du Soleil.
Réalisée par Jean-François Proteau, la docu-série en six épisodes Pole Dance est accessible sur VRAI depuis mardi.
BANDE-ANNONCE: https://www.qub.ca/vrai/pole-dance-saison-1-bande-annonce