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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Plusieurs mineurs armés: la police hausse le ton à Québec

Photo d’archives, Agence QMI / Marcel Tremblay
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Photo portrait de Jérémy Bernier

Jérémy Bernier

2025-04-30T15:56:30Z
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Aux prises avec de nombreuses arrestations d’adolescents équipés d’armes à feu, fictives ou réelles, la police de Québec rappelle que les contrevenants seront traités comme des menaces.

Mercredi matin, le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a procédé à l’arrestation d’un jeune de 15 ans pour des infractions en matière d’arme à feu.

Une perquisition à son domicile du secteur de Sainte-Foy a permis de recueillir «des éléments de preuve». Le jeune homme a été libéré sous promesse de comparaître à une date ultérieure.

Mais il est loin d’être un cas isolé. Dans les sept derniers jours, deux autres mineurs ont été arrêtés dans des affaires similaires.

Et depuis un certain temps, un dossier par semaine est traité au SPVQ impliquant un mineur avec une arme de poing, qu’elle soit réelle ou non.

«Ça commence à être préoccupant», lance Sandra Dion, porte-parole du corps de police.

Pas de distinction

Les autorités ne font pas la différence entre une vraie et une fausse arme lors d’une intervention. Dans un cas comme dans l’autre, des perquisitions assistées du Groupe tactique d’intervention (GTI) seront menées.

«Les mineurs vont souvent utiliser ces armes pour faire du harcèlement, des menaces ou de l’intimidation. Et pas seulement dans les écoles», explique Mme Dion.

Et dans ces cas-là, les mêmes chefs d’accusation en matière criminelle peuvent d’ailleurs s’appliquer, même si l’arme est factice.

«Les jeunes vont penser que quand ce n’est pas de vraies armes, ce n’est pas grave. Mais c’est faux. Et les mineurs sont traités de la même façon que les adultes», précise la porte-parole du SPVQ.

En 2024, 42 armes à feu véritables et 38 objets s’apparentant à des armes à feu ont été saisis. Cette année, en date du 30 avril, ces données grimpent déjà respectivement à 10 et 29.

Prévention

Cet automne, le corps de police déploiera à grande échelle sa formation «Gang et violences urbaines» dans les écoles, dans le but de faire de la prévention.

Des interventions seront aussi menées auprès de jeunes identifiés comme étant «à risque» de sombrer dans le crime organisé et ceux qui s’y trouvent déjà.

«On travaille à tous les niveaux. Autant en amont qu’avec ceux qui sont tout près de flancher et ceux [qui ont déjà commis des crimes]», précise Mme Dion.

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