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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Plus de la moitié des Montréalais prêts à payer plus pour un logement écolo

Photo courtoisie
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Agence QMI

2022-12-09T20:23:35Z
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Près de 60 % des propriétaires et futurs acheteurs à Montréal seraient prêts à payer une prime pour une habitation avec un faible impact environnemental, selon une récente étude sur les choix résidentiels des consommateurs.

À Montréal, 59 % des propriétaires et futurs acheteurs ainsi que 56 % des locataires accepteraient de payer une prime afin d’avoir accès à un logement à faible impact environnemental.

Seulement 34 % des acheteurs du grand Montréal jugeraient avoir assez d’information pour évaluer l’impact sur l’environnement d’un immeuble et ils seraient 72 % à souhaiter disposer de critères d’évaluation standardisés pour en évaluer l’écoresponsabilité, selon le sondage Léger.

Les locataires sont encore moins nombreux (28 %) à estimer avoir assez d'informations sur la durabilité d’un immeuble.

La performance énergétique d’un bâtiment constituerait le premier critère d’évaluation de la durabilité de la propriété. Les propriétaires considèrent ensuite la durabilité des matériaux et une localisation qui diminue les transports en voiture.
Pour les locataires, le deuxième critère serait une localisation qui favorise le transport actif et le troisième la qualité des matériaux.

«La population a besoin de plus d’informations pour prendre de meilleures décisions liées à l’environnement lors de l’achat ou de la location d’une habitation, a déclaré Martin Raymond, vice-président principal aux investissements immobiliers du Fonds immobilier de solidarité. Avec les bons outils, les gens pourront faire des choix éclairés qui seront bénéfiques pour l’environnement, pour nos communautés et pour les générations futures.»

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Cette année, l’enquête a ajouté l’insonorisation dans les critères de sélection des appartements et des copropriétés. Ce nouveau critère arrive en tête des attributs recherchés pour une unité de copropriété ou un logement locatif.

Intention d’achat

Cette année, seulement 24 % des ménages de Montréal envisageraient l’achat d’une propriété d’ici les cinq prochaines années.

Malgré les incertitudes et la hausse des taux d’intérêt, 13 % prévoient acquérir une propriété dans les deux prochaines années, soit le même niveau qu’en 2021.

«La rapide hausse des prix au cours des trois dernières années dans la RMR de Montréal et la brutale remontée des taux d’intérêt en 2022 ont eu un impact négatif sur les intentions d’achat des plus jeunes acheteurs», a affirmé Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché de l’APCIQ.

Le budget des ménages alloué à l’achat d’une propriété est en hausse, passant de 440 000 $ à 458 000 $.

Du côté des locataires, 28 % ont déclaré qu’ils louent parce qu’ils ne peuvent pas acheter dans leur quartier. Ils étaient 22 % il y a un an.

Les loyers élevés et la pénurie de logements inciteraient les locataires du grand Montréal à rester sur place. Ils ne sont plus que 49 % à vouloir déménager d’ici cinq ans alors qu’en 2021, 59 % prévoyaient changer d’appartement dans cette même période.

Télétravail

Plus de neuf Montréalais sur dix qui font du télétravail en sont satisfaits et trouvent l'expérience positive, voire très positive.
En 2021 la satisfaction était de 88 % et de 84 % en 2020.

Grâce au télétravail, les habitants de la métropole économiseraient environ 133 $ par mois et 63 % d’entre eux sauveraient plus d’une heure de transport par jour.

Le coup de sonde Léger a été mené par le Fonds immobilier de solidarité FTQ, la Société d’habitation du Québec, l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) et le Service de l'habitation de la Ville de Montréal auprès de 6 755 répondants.

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