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L'article provient de Le Journal de Québec
Société

Circulation difficile: plus de bouchons sur les routes à Trois-Rivières

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Molly Beland

2022-09-21T22:45:47Z
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Les heures de pointe s’allongent de plus en plus à Trois-Rivières, en Mauricie, où les nombreux véhicules qui s’ajoutent sur la route chaque année compliquent la circulation.

Les automobilistes l’ont remarqué et ce n’est pas qu’une impression.

En 2017, 84 673 véhicules étaient autorisés à circuler à Trois-Rivières. Cinq ans plus tard, 4000 de plus y roulent, ce qui représente une augmentation de 4,7 %, selon des données récoltées par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Est-ce que les infrastructures étaient prêtes à accueillir tous ces automobilistes?

«Des secteurs à Trois-Rivières-Ouest aussi en arrière du boulevard Saint-Jean ça s’est développé extrêmement rapidement. Les infrastructures là-bas sont plus proches, il y a des autoroutes collées, mais pour d’autres secteurs de la ville, c’est plus difficile. Ça n’a pas été pensé en fonction qu’il y aurait tant de monde», a estimé Sylvain Roy, porte-parole de Taxi Coop qui travaille sur la route depuis une vingtaine d’années.

Depuis 2019, 4500 nouvelles personnes sont venues s’établir à Trois-Rivières. La Ville se penche sur des solutions durables pour améliorer la fluidité de la circulation.

«Si on se concentre uniquement pour essayer d’alléger la circulation automobile, ultimement, c’est reporter un problème de congestion à plus tard», a expliqué le porte-parole de la Ville de Trois-Rivières, Mikaël Morrissette.

«C’est la raison pour laquelle la ville se penche davantage de solutions liées au transport actif. Par exemple, dans le coin du boulevard Parent, on a complété la piste cyclable qui mène jusqu’au Parc linéaire des Coteaux qui permet à un nouveau quartier d’opter pour le transport actif pour se rendre au pôle centre-ville pour aller travailler», a-t-il ajouté.

Une augmentation des cyclomoteurs admissibles sur les routes est aussi notée dans les données recueillies. Les concessionnaires ont confirmé que ça se reflète aussi dans les cours d’école.

«Il y a deux éléments. Premièrement, le prix de l’essence. Des gens de 30 à 40 ans qui me demandaient de voyager à l’ouvrage, leur trajet est court, ils aimaient ça, c’est peu coûteux d’essence. Chez les jeunes, on dirait que les parents maintenant, sont plus permissifs si on veut», a fait remarquer le propriétaire de Motosport 4 saisons, Alain Roy.

Paradoxalement, c’est le défi sans auto-solo cette semaine. Force est de constater que la partie est loin d’être gagnée.

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