Plus de 45 travailleurs licenciés chez Manac: «Nous déployons tous les efforts requis afin de minimiser la portée et l’impact de ces mises à pied»
Le ralentissement, l’incertitude économique ainsi que les taux d’intérêt font mal à l’entreprise


Francis Halin
Le ralentissement, l’incertitude économique ainsi que les taux d’intérêt forcent le fabricant québécois de semi-remorques Manac à licencier 45 travailleurs, et jusqu’à une centaine si nécessaire ces prochains mois en Chaudière-Appalaches, a appris Le Journal.
«Environ 45 mises à pied sont présentement prévues et nous devrons évaluer la possibilité d’effectuer des mises à pied additionnelles d’ici la fin du mois de mars 2024», a confirmé au Journal Julie Demers, vice-présidente des affaires juridiques et du capital humain de Manac.
L’usine de Saint-Georges est touchée par cette vague de licenciements qui s’étirera jusqu’à début mars.

«Manac ressent présentement les conséquences du ralentissement dans l’industrie du transport nord-américain, notamment expliqué par l’incertitude économique actuelle et du niveau des taux d’intérêt avec lesquels les transporteurs canadiens et américains doivent composer», a-t-elle poursuivi.
Au Journal, l’entreprise souligne que le repli du marché actuel l’oblige à gérer autrement sa production et ses besoins de main-d’œuvre.
Fondée en 1966, Manac a cinq usines en Amérique du Nord, soit à Saint-Georges, Oran, Laurier-Station, Penticton et Val-des-Sources.
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