Plus de 400 plaintes: l’ex du pédophile Jeffrey Epstein étiquetée «Karen de prison»

Agence QMI
Teinture à cheveux, literie hypoallergénique et repas vegans réclamés: l’ancienne partenaire du pédophile Jeffrey Epstein, emprisonnée pour l’avoir aidé à abuser des jeunes filles sur son île privée, se plaindrait tellement que le personnel l’aurait étiqueté «Karen de prison» après plus de 400 plaintes.
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«[Ghislaine Maxwell] peut déposer un grief sur n'importe quoi – elle en a plus de 400. Elle se plaint de la nourriture, la literie [...] La dernière bataille porte sur la teinture des cheveux. Maxwell déteste que son gris apparaisse et a déposé un grief parce qu'ils ne le vendent plus», aurait relaté un employé sous l’anonymat au «Daily Mail» mercredi.
Surnommée la «Karen de prison» selon ce même employé – un surnom péjoratif attribué aux femmes blanches qui se croient tout permis –, la femme de 61 ans purge actuellement une peine de 20 ans après avoir été reconnue coupable pour son rôle dans l’abus de nombreuses jeunes filles, sur une période de près de 30 ans.
Sauf que la femme se plaindrait constamment de «traitement injuste» derrière les barreaux de la prison de basse sécurité au Tallahassee, en Floride, où elle est actuellement enfermée.
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Elle aurait notamment accusé l’employée chargée de la lessive d’être «rude», en plus de s’être plainte d’autres membres du personnel, a rapporté le média anglais. Elle se serait également plainte de nourriture moisie remplie de larves, de rats dans sa cellule ou encore d’avoir été privée de sommeil par le personnel.
À un autre moment, elle aurait payé 200 $ US à une codétenue pour obtenir de la teinture pour les cheveux avant une entrevue télévisée, a indiqué le «Daily Mail».
«Chaque aspect de la vie carcérale lui offre l'opportunité de jouer la victime. Elle crée des drames constants pour le personnel et les détenus», aurait poursuivi l’employé.