Plus de 2700 enseignants recherchés au Québec: «Le sprint du recrutement se poursuit», affirme la présidente de la FAE
Doualeh Ibrahim
La course contre la montre se poursuit pour pourvoir plus de 2700 postes vacants d’enseignants d’ici le début de la rentrée scolaire au Québec, assure la présidente de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE).
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«On sait qu’à Montréal et à Laval, ce sont deux régions où le taux de comblement était peut-être encore plus difficile. Mais assurément, le sprint du recrutement se poursuit jusqu’à mercredi, ça, il n’y a pas de doute», a affirmé Mélanie Hubert en entrevue sur les ondes de LCN, dimanche.
La présidente de la FAE a rappelé que les centres de services scolaires font beaucoup d’efforts pour garder les étudiants au baccalauréat en enseignement dans le système d’éducation.
«Les centres de services font aussi beaucoup de salons de l’emploi un peu partout dans les régions pour chercher à attirer des gens. Il y a eu des opérations, à un moment donné, aussi à l’étranger, en France, en Belgique, pour attirer de l’immigration», a-t-elle expliqué.
Une formation trop courte
Mélanie Hubert estime par ailleurs que la formation courte pour enseigner au Québec n’est pas suffisante pour obtenir les compétences nécessaires pour les besoins dans les écoles, particulièrement au primaire.
«Pour nous, une formation d’un an, ça nous semble beaucoup trop court pour être capable de toucher à tout. Je parle de gestion de classe, de relation avec les parents, l’évaluation des apprentissages», a mentionné la présidente de la FAE.
Elle souligne que le baccalauréat en enseignement est très utile pour former les professeurs, surtout pour la pédagogie.
«C’est complexe, notre métier, bien qu’on soit tous déjà passés devant une classe ou qu’on ait nous-mêmes des enfants, c’est vraiment plus compliqué que ça d’enseigner», a conclu Mme Hubert.
Voyez l’entrevue complète dans le reportage ci-dessus