Plus de 1000 verges pour Tyler Snead
Benoît Rioux
Le receveur de passes Tyler Snead a profité de la victoire de 30 à 10 des Alouettes contre le Rouge et Noir d’Ottawa, lundi, à Montréal, pour franchir le plateau des 1000 verges de gains par la voie des airs depuis le début de la saison.
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S’il a de quoi rendre fiers l’entraîneur-chef Jason Maas de même que son père, Scott, sa mère, Michelle, ne tarit pas d’éloges au moment de parler de son fils.
«Je suis très fière de lui, vient-elle commenter. Par-dessus tout, je suis fière du fait qu’il joue avec son cœur et de tous les efforts qu’il met. Tyler n’abandonne jamais, il a constamment été un négligé et il joue toujours plus gros qu’il est physiquement. Je lui ai toujours dit que le cœur ne se mesurait pas chez un athlète.»
Heureux dans la LCF
En plus de ses réceptions, Snead se signale en effectuant de nombreux blocs sur ses adversaires malgré sa taille de 5pi7po. S’il avait été tout juste un peu plus grand, qui sait si le receveur de passes n’évoluerait pas dans la NFL?
«J’aime dire que je suis heureux là où sont mes pieds, réplique Snead dans une entrevue accordée au Journal. Pour être honnête, je n’ai jamais beaucoup réfléchi à l’idée de retourner dans la NFL, un jour, parce que je me concentre à faire le travail ici avec cette équipe.»
En 2022, Snead avait en effet eu droit à un essai avec les Steelers de Pittsburgh, mais son expérience s’était limitée à quelques matchs du calendrier préparatoire. C’est ainsi qu’il s’est joint par la suite aux Alouettes.
À Montréal pour y rester
Le mois dernier, Snead était particulièrement heureux d’appeler son papa pour lui souhaiter un joyeux 57e anniversaire de naissance. C’est que le fils venait de signer une prolongation de contrat de deux ans avec l’organisation montréalaise.
«C’était un moment spécial et ça signifiait beaucoup pour moi de pouvoir lui annoncer la nouvelle le jour de son anniversaire, car il a toujours fait partie de mon aventure dans le sport», a commenté Snead.
Le receveur de passes faisait du même coup le bonheur de sa mère et de ses trois sœurs. Concernant le portrait familial, Snead rend aussi hommage à sa grande sœur, Sydney, pour expliquer sa combativité.
«Sydney a été gymnaste à l’Université de Géorgie et elle a fait de la compétition de haut niveau malgré des problèmes au dos, a-t-il noté. Elle m’a appris cette mentalité de faire du sport en endurant la douleur. Je n’ai jamais eu peur du jeu physique.»
«Je me vois très bien rester à Montréal pour l’ensemble de ma carrière, d’enchaîner l’Américain. J’aime la ville, j’aime les partisans et j’aime l’organisation.»