Pluies diluviennes à Montréal: une intensité «historique» comparable à celle de la tempête «Debby», dit la mairesse Plante

Les gouvernements fédéral et provincial doivent renforcer leur soutien aux villes confrontées à la recrudescence des pluies torrentielles, comme celle qui a frappé Montréal dimanche – des précipitations d’une «intensité historique», comparables à la tempête Debby, selon la mairesse Valérie Plante. 

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«Les pluies abondantes d’hier ont été d’une intensité historique, a écrit la mairesse de Montréal, dans une publication sur X, lundi. Nous avons reçu une importante quantité d’eau en un très court laps de temps. Ça se compare malheureusement à la tempête Debby survenue l’an dernier.»

Le 9 août 2024, les restants de la tempête Debby avaient engendré des précipitations de 154 millimètres d'eau en 24 heures sur la grande région de Montréal.

La violence des précipitations de dimanche a une nouvelle fois mis à rude épreuve les infrastructures municipales, en particulier le réseau d’égouts, incapable de contenir une telle quantité d’eau en si peu de temps.

Même si la quantité d'eau tombée est moins importante, la vitesse à laquelle l'eau s'est accumulée s'est avérée problématique pour les installations de la Ville.

«Aucun réseau ne peut d’ailleurs absorber autant d’eau de pluie si rapidement, malgré tous les efforts que notre administration déploie pour rendre notre ville plus résiliente à ce genre de pluies diluviennes», a ajouté Valérie Plante.

Devant la répétition de ces événements météorologiques extrêmes, l’administration Plante affirme poursuivre ses efforts pour adapter la ville aux réalités climatiques.

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«Depuis notre arrivée en poste, c’est onze parcs éponges, infrastructures éponges, qui ont été déployés, qui retiennent l’équivalent de neuf piscines olympiques. C’est déjà bon, mais il faut aller plus loin, a déclaré la mairesse lors d’un point de presse en début d’après-midi. Il y en a 19 autres qui vont s’ajouter, on les a prévus dans nos budgets des prochaines années, ce qui va augmenter de façon substantielle la capacité de retenir l’eau pour donner la chance à la canalisation d’effectuer son travail.»

Or, ces travaux demandent des investissements massifs. C’est pourquoi la mairesse Plante réitère ses demandes d’aide aux autres paliers de gouvernance.

«Je pense que le fédéral et le provincial doivent en faire plus, a poursuivi Mme Plante. M. Carney [...] a mentionné que l'adaptation du territoire doit être une priorité. Donc, j'en appelle à M. Carney, mais également à M. Legault, de venir soutenir les efforts des villes à réparer, à adapter les territoires via les parcs éponges ou la canalisation, mais aussi de revoir les programmes d'indemnisation pour tous les citoyens et citoyennes.»

Plusieurs arrondissements ont été durement touchés, particulièrement ceux du nord de l'île, où jusqu’à 100 millimètres de pluie sont tombés en quelques heures et où de nombreuses rues ont été inondées et des sous-sols, envahis par l’eau.

La Ville appelle les citoyens affectés à se manifester en composant le 311.