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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

PLQ: Sam Hamad dit «non» à Jean-Talon

L’ex-ministre libéral fait taire la rumeur: il ne sera pas candidat à l’élection partielle

Sam Hamad, lors d'une entrevue avec «Le Journal de Québec», le 17 mai 2023. STEVENS LEBLANC/JOURNAL DE QUÉBEC/AGENCE QMI)
Sam Hamad, lors d'une entrevue avec «Le Journal de Québec», le 17 mai 2023. STEVENS LEBLANC/JOURNAL DE QUÉBEC/AGENCE QMI) PHOTO D'ARCHIVES Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC
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Photo portrait de Marc-André Gagnon

Marc-André Gagnon

2023-08-14T18:20:00Z
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Sam Hamad fait taire la rumeur: malgré plusieurs appels l’enjoignant à revenir en politique provinciale, l’ex-ministre libéral n’a pas l’intention d’être sur les rangs en vue de l’élection partielle à venir dans Jean-Talon. 

Questionné par notre Bureau parlementaire après que son nom eut circulé, Sam Hamad a confirmé que «plusieurs» personnes l’ont appelé pour l’encourager à présenter sa candidature. 

Non seulement pour succéder à la députée démissionnaire Joëlle Boutin, mais aussi à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), a-t-il raconté. «Quelqu'un qui veut aller au leadership [du PLQ], c'est une occasion idéale, Jean-Talon», considère M. Hamad. 

La réflexion, en ce qui le concerne, a toutefois été de courte durée: c’est «non», a-t-il assuré. «Ça ne m'intéresse plus», a laissé tomber M. Hamad, qui est devenu vice-président principal d’une firme de gestion immobilière et industrielle après avoir quitté la politique, en 2017. 

Même s’il estime que ses chances de l’emporter auraient été bonnes, briguer l’élection partielle représenterait un «gros sacrifice», a expliqué M. Hamad. 

Un nom souvent évoqué

Ce n’est pas la première fois que son nom refait surface pour une éventuelle candidature. Celui qui a représenté le comté de Louis-Hébert à l’Assemblée nationale pendant 13 ans avait notamment envisagé de se présenter à la mairie de Québec, pour finalement y renoncer, en 2021. 

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L’été dernier, M. Hamad a appuyé publiquement Jean Charest à la chefferie du Parti du conservateur du Canada, en évoquant du même coup la possibilité de revenir en politique avec son ancien chef, sur la scène fédérale. 

Plus récemment, en mai dernier, M. Hamad, qui a déjà été ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, a effectué une sortie remarquée en présentant un plan de transport pour la région, dans la foulée de l’abandon du 3e lien routier. 

Dénonçant l’absence d’un plan d’ensemble, M. Hamad a notamment proposé d’étudier la construction d’un troisième pont entre les deux rives, de privatiser la traverse Québec-Lévis et de mieux utiliser les voies ferrées qui ceinturent Québec. 

Moins sûr pour le PCC

Sa proposition a aussitôt relancé la rumeur l’envoyant avec les conservateurs, sur la scène fédérale, possiblement pour tenter de succéder à Joël Lightbound, dans Louis-Hébert. 

S’il semblait alors amusé par la rumeur voulant qu'il porte les couleurs du parti de Pierre Poilievre – il avait laissé la porte grande ouverte en accordant plusieurs entrevues –, il apparaît aujourd’hui beaucoup moins enjoué devant cette possibilité. «On va voir», a laissé planer M. Hamad, lorsqu'il a été questionné à savoir s’il envisage toujours de se présenter avec le PCC. «J’ai d’autres enjeux, on verra», a-t-il ajouté, en confirmant qu’il est toujours en discussion.

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