PLQ: François-Philippe Champagne n’aurait pas fermé totalement la porte

Marc-André Leclerc
La semaine dernière, j’ai fait une petite tournée à Ottawa et j’ai été très surpris d’entendre que le ministre fédéral François-Philippe Champagne n’avait pas définitivement fermé la porte à se présenter à la chefferie du Parti libéral du Québec.
Dans les coulisses de la Chambre des communes, les rumeurs disent que le député de Saint-Maurice–Champlain se donne jusqu’à la fin de l’été pour réfléchir à son avenir.
La candidature de M. Champagne serait sans aucun doute une bonne nouvelle pour les libéraux provinciaux qui espèrent que leur course à la chefferie sera excitante.
Comme Jean Charest
François-Philippe Champagne rêve sans aucun doute de devenir premier ministre du Canada, mais il sait très bien qu’après Justin Trudeau le prochain chef libéral ne sera pas un Québécois.
Ainsi, M. Champagne est un peu à la croisée des chemins. Il a le choix de rester au fédéral avec un gros risque de se ramasser dans l’opposition ou de tenter sa chance au provincial pour prendre le contrôle du PLQ.
Ainsi, comme Jean Charest, M. Champagne ferait le pari de passer par Québec pour probablement se réessayer au fédéral dans quelques années. Pour M. Charest, malheureusement, cela n’a pas fonctionné, mais le chemin qu’il a emprunté n’était pas dénué de sens.
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Qui sera sur la ligne ?
Avec tous les noms qu’on peut entendre présentement (François-Philippe Champagne, Karl Blackburn, Charles Milliard, Denis Coderre et Antoine Tardif), la course à la chefferie du PLQ commence à être intéressante.
C’est probablement une bonne chose pour les libéraux de voir autant d’action présentement. Cependant, ce ne sont pas tous les candidats potentiels qui vont se lancer dans la course.
Il sera intéressant de voir qui va oser se lancer en premier. Car, ce serait surprenant de voir de grosses pointures comme François-Philippe Champagne et Karl Blackburn s’affronter l’un contre l’autre.
Ainsi, les libéraux qui rêvent présentement à ces gros noms seront peut-être déçus au moment d’élire leur futur chef dans un an.