Pistolet à impulsion électrique: une élève de première secondaire attaquée lors de la pause du midi à Longueuil
Yves Poirier
Une élève de l’école secondaire Monseigneur-A.-M.-Parent, située dans l’arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil, a été hospitalisée, jeudi midi, après avoir été victime d’une attaque à l’arme à impulsion électrique (pistolet taser).
Deux adolescents ont été arrêtés en lien avec cette histoire, puis libérés avec des conditions à respecter, a confirmé le Service de police de l’agglomération de Longueuil.
L’événement s’est produit lors de la pause du midi près de l’école, dans le secteur de la rue Murray.
«Nous, on faisait juste marcher tranquillement. Et ensuite, par en arrière, les gens, ils viennent nous crier dessus, en train de nous intimider», raconte la présumée victime en entrevue à TVA Nouvelles.
Après une brève discussion, un des deux suspects aurait fourni l’arme à impulsion électrique à son ami, qui aurait attaqué l’adolescente.
«Ils m’ont tasée, et moi, après, je me suis cogné la tête. Je me suis tellement sentie mal, je suis juste repartie à l’école et j’ai raconté la situation», rapporte la présumée victime.
«Ça faisait très mal»
La jeune fille de première secondaire a subi des blessures superficielles au haut du corps, mais son transport par ambulance vers l’hôpital a été nécessaire.
«Ça faisait très mal. C’est comme si tu te faisais pincer super fort, et tu ne ressentais plus rien», témoigne-t-elle.
L’adolescente a reçu son congé quelques heures plus tard. Elle a toutefois eu peur pour sa vie puisque, selon ses propos, l’électrocardiogramme qu’elle a passé dans l’ambulance montrait des défaillances au niveau du cœur.
«Dès que l’équipe-école a pris connaissance de la situation, elle a immédiatement alerté les autorités compétentes. Elle a également mis en œuvre sans délai le protocole prévu dans le Plan de lutte à la violence et à l’intimidation. Un soutien psychosocial est par ailleurs offert à la victime ainsi qu’aux élèves qui en ont besoin», a indiqué Geneviève Cormier, porte-parole du Centre de services scolaire Marie-Victorin.