Pire qualité de l’air au monde: Montréal en tête de liste
Agence QMI
La métropole pointe au tout premier rang du classement mondial des villes les plus polluées, samedi matin.
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La fumée des feux de forêt dans l’Ouest canadien continue de compromettre la qualité de l’air à Montréal, dont l’état atmosphérique, «mauvais pour la santé», est pire qu’en Chine et en Inde, rapporte le site de surveillance de qualité de l’air IQAir.
Un bulletin spécial émis par Environnement Canada samedi matin indique que la fumée des feux de forêt des Prairies «entraînera une mauvaise qualité de l’air et une visibilité réduite jusqu’à dimanche».
La société environnementale encourage d’ailleurs la population à «limiter le temps passé à l'extérieur et de réduire ou de réorganiser les sports, activités ou événements à l'extérieur».
IQAir prévoit que l’indice de qualité de l’air montréalais devrait passer de «mauvais pour la santé» à «mauvais pour les groupes sensibles», notamment composés des jeunes enfants et des personnes de 65 ans, au courant de la journée de samedi.
Le port du masque, la fermeture des fenêtres et le port du masque figurent toujours parmi les recommandations d’Environnement Canada.
Une amélioration en vue
Ailleurs dans la province, «on s'attend à une bonne qualité de l'air dans le centre et l'est du Québec» dès demain, mentionne le météorologue Jean-Philippe Bégin, notamment en raison d'averses localisées qui vont «nettoyer l'atmosphère».
Même si la pureté de l'air dans la métropole devrait être «acceptable, peut-être mauvaise par moments» jusqu'à lundi, M. Bégin, optimiste envers une «amélioration graduelle» de la situation, souligne que «le pire était vendredi et samedi».
Un système météorologique qui donne des précipitations à l'heure actuelle dans les prairies canadiennes devrait engendrer des averses sur l'ensemble du Québec entre mardi et mercredi.
Idem à vendredi, 17 feux de forêt sont toujours en vigueur en Saskatchewan, selon les dernières données émises par la province. Des dizaines de feux actifs continuent d'être pour leur part hors de contrôle en Colombie-Britannique.