Un Lavallois piqué par un scorpion caché dans ses bananes du Costco
TVA Nouvelles
Un Lavallois s'est fait piquer par le dard d’un scorpion caché dans ses bananes achetées au Costco de Boisbriand, dimanche.
Ce scorpion qui aurait trouvé refuge dans les bananes du Costco proviendrait du Guatemala, en Amérique du Sud.
Aussi nommé le «Banana scorpion», il se retrouve régulièrement sur ce fruit. «C’est des scorpions qui sont importés du sud des États-Unis ou de l’Amérique centrale qu’on retrouve fréquemment sur les bananes ou sur les raisins», note l’entomologiste à l’Université de Montréal, Étienne Normandin, en entrevue à TVA Nouvelles.
«J’ai enlevé le papier autour des bananes et je me suis fait piquer par le scorpion», précise Benoit Sanscartier. Celui-ci ajoute que cette piqure fait «extrêmement mal», soit «deux fois le mal d’une piqure de guêpe».
- Écoutez l'entrevue avec André-Philippe Drapeau-Picard, préposé au renseignements entomologiques pour l’Insectarium de Montréal sur QUB :
La cause derrière cette découverte serait l’entreposage des bananes. «Dans ces pays, ils sont déposés dans des charrettes ou dans de grands entrepôts. Ils peuvent s’immiscer et être transportés jusqu’ici. En quelques jours, le scorpion peut survivre au froid, parce qu’ils sont gardés dans des conditions stables», avance M. Normandin.

M. Sanscartier s’est empressé d’appeler le 811. Après plus d’une heure d’attente, ils se sont rendus à l’hôpital directement.
Benoit Sanscartier a également contacté Costco pour avoir plus d’informations. «Ils m’ont dit qu’ils avaient seulement un protocole pour les employés. C’est la première fois qu’ils voyaient ça pour un client», commente-t-il.
L’homme a gardé le scorpion dans un bocal.

Comment ce scorpion a-t-il pu faire tout ce chemin jusqu’au Canada? L’Agence canadienne d’inspection des aliments procédera à une enquête, afin d’élucider les causes derrière cet incident.
Retrouver un insecte dans un fruit, «ça arrive fréquemment», poursuit M. Sanscartier. Toutefois, le fait de retrouver un scorpion au Québec et de se faire piquer, «c’est très rare», sachant que la piqure «est assez foudroyante».