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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Pipelines: Steven Guilbeault est une menace pour l’unité nationale, selon Poilievre

Photo Getty Images via AFP
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Photo portrait de Raphaël Pirro

Raphaël Pirro

2025-05-15T15:05:20Z
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Le ministre Steven Guilbeault représente une menace pour l’unité nationale à cause de son opposition à la construction de nouveaux pipelines, selon Pierre Poilievre. 

• À lire aussi: Les Québécois sont «ouverts» à un pipeline pétrolier, selon François Legault

Jeudi matin, le chef conservateur s’est fait demander par un journaliste si M. Guilbeault, en tant que ministre de l’Identité et la Culture canadiennes, était une «menace pour l’unité nationale».

«Oui il l’est. Absolument», a tranché M. Poilievre. «Je trouve ça incroyable que monsieur Carney ait choisi un homme qui dit qu’on n’a besoin de construire de nouveau pipeline.»

L’ancien ministre de l’Environnement a encore une fois suscité l’ire de la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, en disant sa façon de penser sur ces infrastructures à sa première réunion de cabinet, mercredi.

«Il ne faut pas oublier que nous avons acheté un gazoduc, Trans Mountain, qui n’est actuellement utilisé qu’à environ 40% de sa capacité. Je pense donc qu’avant de commencer à construire un tout nouveau pipeline, nous devrions peut-être maximiser l’utilisation de l’infrastructure existante», disait M. Guilbeault hier.

Cette déclaration va en contradiction avec ce que propose son propre chef, le premier ministre Mark Carney.

Ce dernier a répété dans une entrevue à CTV News cette semaine qu’il appuierait la construction de tout gazoduc ou oléoduc afin de faire croitre ce secteur critique au Canada et afin de moins dépendre des États-Unis.

Il le ferait s’il y avait «consensus» au pays, en ajoutant qu’il pourrait travailler à l’aboutissement de ce «consensus».

Pierre Poilievre juge que Steven Guilbeault est «contre toute forme de développement économique».

«Ce serait mauvais pour l'ensemble du pays, soyons clairs, mais particulièrement pour les provinces productrices de ressources comme la Saskatchewan et l'Alberta, qui s'estiment maltraitées – avec raison – par cette dernière décennie libérale perdue», a ajouté le chef conservateur.

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