Pilule contre la COVID: «On préfère d’abord le vaccin»
TVA Nouvelles
Les pharmaceutiques sont entrées dans la course au médicament par voie orale pour lutter contre la COVID-19. Pfizer est en phase d’essais cliniques de grande ampleur et Merck vient d’annoncer qu’elle a fait une demande d'autorisation d’urgence auprès de la FDA. Roche est aussi de la partie.
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Le laboratoire américain Merck allègue que son comprimé réduit par deux les risques d'hospitalisation et de décès des patients atteints du coronavirus.
S'il est approuvé, ce médicament appelé molnupiravir représenterait une avancée majeure dans la lutte contre la pandémie en permettant de diminuer assez facilement les formes graves de la maladie, toujours selon Merck.
«C’est une pilule que tu prends dès le début de la COVID, des premiers symptômes. Ça empêche le virus d’entrer dans les cellules. Ça ralentit ou annule l’infection. On parle de 50% d’efficacité pour prévenir les hospitalisations, c’est quand même bon», soutient le virologue à la retraite, Jacques Lapierre.
Ce dernier compare les comprimés contre la COVID à ceux utilisés contre l’influenza qui permettent d'amoindrir les symptômes du virus.
«Ça agit de façon similaire au Tamiflu et au Relenza, mais on préfère de loin d’abord utiliser le vaccin», appuie le virologue.
*** Voyez l’intégrale de l’entrevue de Jacques Lapierre dans la vidéo ci-haut