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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Pierre Poilievre: l’ange salvateur du Canada

Photo d’archives, Agence QMI
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Photo portrait de Danièle Lorain

Danièle Lorain

2024-10-05T04:00:00Z
2024-10-06T03:05:34Z
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Dans la perspective d’élections au fédéral cet automne, la télévision nous inonde de publicités du camp conservateur.

Dont une en particulier, qui semble viser davantage l’électorat québécois.

Un Pierre Poilievre 2.0

Plus humain, à l’antithèse de cette image du conservateur redneck, vindicatif, au discours de droite souvent comparé à Trump.

Qui est Pierre Poilievre?

«Qui est Pierre Poilievre?» entend-on dans cette publicité, où son épouse québécoise Anaida, en voix hors champ, nous le décrit comme un héros des temps modernes.

Qui donc est-il donc?

Pas seulement le détenteur du «gros bon sens» qui mènera son parti à la victoire.

Nous devons savoir que le chef conservateur est avant tout: un bon gars.

Le petit gars adopté par un bon père, qui l’a si bien élevé.

Le petit camelot sympathique, qui passait le journal dans son quartier.

Le papa gâteau qui chérit ses deux jeunes enfants.

L’homme qui aime son épouse...

Des images douces et lisses, nous donnant l’impression de feuilleter un album de famille.

Anaida Poilievre Galindo

Le choix de madame Poilievre comme narratrice n’est pas anodin.

Native du Venezuela, attachée au Québec, sa terre d’accueil, articulée, possédant une excellente connaissance de la politique canadienne, elle a tout pour persuader.

Justin Trudeau et sa femme Sophie Grégoire ayant annoncé leur séparation, les conservateurs parient à fond sur ce couple uni et sa petite famille.

On lâche pas le gros bon sens

À entendre les conservateurs, nous vivons dans un Canada en perdition, dirigé par des politiciens complètement déjantés.

On croirait entendre les trumpistes américains selon lesquels, les États-Unis sont au bord du gouffre.

Les conservateurs frétillent

Les sondages les avantagent, les coffres du parti sont pleins. La victoire est à leur portée.

Ne reste que le Québec à conquérir vraiment et ils y mettent le paquet.

La question?

Avons-nous tant envie de nous rendre aux urnes avant les Fêtes?

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