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PHOTOS | Les plus vieilles roches de la Terre découvertes au Québec

Photo courtoisie Professeur Jonathan O’Neil – Université d’Ottawa
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Photo portrait de Lydia Labbé-Roy

Lydia Labbé-Roy

2025-06-27T18:27:52Z
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Les plus vieilles roches de la Terre se trouvent au Québec, ont découvert un groupe de chercheurs canadiens et français.

Les échantillons de ces roches ont été recueillis en 2017 près de la municipalité d’Inukjuak, au Nunavik, selon un communiqué de l’Université d’Ottawa publié jeudi.

Photo courtoisie Professeur Jonathan O’Neil – Université d’Ottawa
Photo courtoisie Professeur Jonathan O’Neil – Université d’Ottawa

Après des analyses réalisées à l’Université d’Ottawa et à l’Université Carleton, les chercheurs ont déterminé que ces roches volcaniques datent de 4,16 milliards d’années.

«Cette confirmation positionne la ceinture de Nuvvuagittuq comme le seul endroit sur Terre où l’on retrouve des roches formées pendant l’Hadéen, soit pendant les premiers 500 millions d’années de l’histoire de notre planète», explique le professeur Jonathan O’Neil de l’Université d’Ottawa dans le communiqué

Photo courtoisie Professeur Jonathan O’Neil – Université d’Ottawa
Photo courtoisie Professeur Jonathan O’Neil – Université d’Ottawa

Pour arriver à déterminer l’âge de ces roches, trouvées en haut du 55e parallèle, les chercheurs ont combiné la pétrologie, qui étudie les mécanismes de formation des roches et la géochimie, qui étudie la répartition des éléments chimiques.

Photo courtoisie Professeur Jonathan O’Neil – Université d’Ottawa
Photo courtoisie Professeur Jonathan O’Neil – Université d’Ottawa

Ainsi, ils ont utilisé deux méthodes de datation radiométriques qui ont conclu au même âge pour les roches, soit 4,16 milliards d’années.

Photo courtoisie Professeur Jonathan O’Neil – Université d’Ottawa
Photo courtoisie Professeur Jonathan O’Neil – Université d’Ottawa

«Comprendre ces roches, c’est remonter au tout début de notre planète. Cela nous aide à mieux saisir comment les premiers continents se sont formés et à reconstituer l’environnement où la vie aurait pu émerger», déclare le professeur O’Neil.

Photo courtoisie Professeur Jonathan O’Neil – Université d’Ottawa
Photo courtoisie Professeur Jonathan O’Neil – Université d’Ottawa

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