PHOTO | Une aînée trouvée assise au milieu d’une route en pleine nuit dans le nord du Nouveau-Brunswick
Félix Côté
La photo d’une dame âgée assise au milieu de la rue en plein milieu de la nuit de mardi à mercredi avec sa marchette à Val-d’Amours, au Nouveau-Brunswick, suscite de vives réactions sur les réseaux sociaux.
Le cliché a été pris par un livreur sur la route qui aurait pu entrer en collision avec la résidente du Manoir de la Vallée, mais qui s’est arrêté à temps.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, le livreur témoigne du choc qu’il a eu puisque la visibilité était presque nulle.
Il a rapidement contacté les autorités pour que la dame soit prise en charge.
Sur la photo, on voit la dame assise en plein milieu de la rue, dans une courbe, aux côtés de sa marchette.
La limite de vitesse dans le secteur où elle se trouvait est de 70 km/h.
La dame de 82 ans souffre de démence, selon les informations obtenues par TVA Nouvelles.
La direction du Manoir de la Vallée, où elle demeure, affirme que le ministère du Développement social se charge du dossier et que la dame est maintenant en sécurité.
La famille a aussi été avisée.
Citoyens choqués
La population du secteur est quant à elle choquée par la situation.
«Oui, j’ai eu peur pour la vie de la dame, parce que cette autoroute-là, les gens ne respectent pas les limites de vitesse. Quelqu’un aurait pu arriver à toute vitesse et la frapper. Elle a eu de la chance», a affirmé un citoyen interrogé par TVA Nouvelles.
«Je pense qu’il y a eu de la négligence. Ça ne devrait jamais arriver. Ils sont censés barrer les portes, je ne comprends pas pourquoi et je crois qu’on a besoin de réponses», a soutenu une autre personne.
Des résidents du Manoir de la Vallée rencontrés près de l’établissement ont indiqué à TVA Nouvelles que la porte à l’avant n’était jamais verrouillée la nuit.
Selon eux, l’octogénaire serait sortie en poussant simplement la porte.
Même s’ils rapportent un manque d’employés dans la résidence, ils ne se plaignent pas de la qualité du personnel.
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«Je connais toute sa famille. Je trouve ça déplorable que des incidents comme ça arrivent. Je ne blâme pas le personnel, je blâme plus les coupures dans les foyers de soins», a indiqué un résident.
«Ma mère a déjà habité dans ce foyer. Il y avait une porte par laquelle on pouvait sortir, mais on ne pouvait pas entrer de nouveau. Il se pourrait que la dame soit sortie et qu’elle ait essayé de rentrer, mais qu’elle soit ensuite partie vers le chemin», a suggéré une autre personne interrogée.
«Peut-être qu’ils ont besoin de faire une enquête plus profonde pour savoir comment il se fait que la porte puisse être ouverte pour la laisser sortir», a proposé une autre.
De son côté, la direction du manoir estime qu’il n’y a pas de problème de main-d’œuvre.
Le ministère du Développement social n’a pas été en mesure de nous accorder une entrevue jeudi.